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L’État cherche des solutions IA : votre startup est-elle prête ?

L'État cherche des solutions IA

L’intelligence artificielle générative (IAG) s’invite dans la modernisation du secteur public. À travers un appel à manifestation d’intérêt (AMI IA), l’État cherche à identifier des solutions concrètes déjà disponibles sur le marché. Portée par la DGE et la DINUM, cette initiative vise à enrichir l’écosystème technologique de l’administration. Les acteurs de l’IA ont jusqu’au 15 mai 2025 pour faire valoir leurs innovations.

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Une impulsion stratégique pour moderniser l’administration

L’intelligence artificielle générative (IAG) s’invite dans les priorités numériques de l’État. Ce 7 avril, la direction générale des entreprises (DGE) et la direction interministérielle du numérique (DINUM) ont lancé un appel à manifestation d’intérêt inédit. Objectif : recenser les solutions d’IAG déjà disponibles sur le marché et capables de répondre efficacement aux besoins du secteur public.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté claire : enrichir le socle technologique d’Albert, la plateforme API Gateway de l’État. Les solutions retenues alimenteront aussi un futur panorama de l’IA publique, hébergé par l’incubateur ALLiaNCE. En d’autres termes, le gouvernement cherche à accélérer la transformation numérique de l’administration. Il souhaite pour cela intégrer des outils robustes et sécurisés, déjà testés sur le terrain.

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Des cas d’usage concrets, une approche pragmatique

Les solutions recherchées couvrent un spectre large. Cela va des agents conversationnels aux outils de synthèse documentaire. Des modules de détection de fraudes viennent également compléter cette palette d’outils. Mais l’approche ne se limite pas aux applications finales : des briques technologiques comme l’inférence de modèles ou la gestion de bases vectorielles sont aussi concernées.

Ce point soulève une vraie question : l’administration peut-elle réellement adopter ces technologies sans dépendance excessive à des compétences techniques rares ? C’est justement l’un des enjeux de l’appel. Les solutions proposées doivent être accessibles, adaptables et faciles à déployer, sans mobiliser des équipes IT internes trop spécialisées. La simplicité d’usage devient donc un critère d’évaluation central.

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Sécurité, souveraineté et conformité au cœur des critères

Sur le fond, l’appel met l’accent sur la maîtrise des systèmes d’information publics. L’hébergement des solutions sur un cloud conforme à la certification SecNumCloud, situé en France ou dans l’Union européenne, fait partie des critères incontournables. À cela s’ajoutent des exigences claires en matière de conformité réglementaire, de respect des droits d’auteur et de protection des données personnelles. Toute structure européenne peut répondre à l’appel, qu’il s’agisse de grandes entreprises, de start-ups, de consortiums ou même d’associations. Le dépôt des candidatures est ouvert jusqu’au 15 mai 2025.

L'État cherche des solutions IA

Les lauréats seront annoncés en juin, en marge d’un événement organisé autour du salon VivaTechnology. C’est une manière de mettre en lumière les solutions sélectionnées. Elle permet aussi de créer du lien avec les acheteurs publics. Je trouve que c’est une étape importante dans la stratégie numérique de l’État. Ce nouvel AMI traduit un basculement progressif ! L’administration ne se contente plus d’observer l’innovation, mais cherche activement à l’intégrer dans ses usages quotidiens. Reste à voir si les solutions identifiées seront à la hauteur des ambitions affichées.

Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.

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