HONOR prépare un grand coup : dès avril 2025, sa technologie de détection de deepfakes par IA sera disponible dans le monde entier. Son but ? Alerter les utilisateurs en temps réel lorsqu’une image ou une vidéo semble trafiquée.
Aujourd’hui, face à des contenus toujours plus trompeurs, cette innovation pourrait bien changer la donne. Présentée à l’IFA 2024, L’IA analyse chaque détail d’un fichier pour repérer les incohérences. Elle traque les défauts invisibles à l’œil humain, comme des pixels suspects, des raccords douteux ou des disproportions faciales.
Dès qu’un deepfake est détecté, l’utilisateur reçoit un avertissement. Il peut alors juger par lui-même et éviter de tomber dans le panneau.
Les deepfakes deviennent un vrai problème. En 2024, une attaque de ce type a lieu toutes les cinq minutes selon Entrust Cybersecurity Institute. Pire encore, 59 % des internautes avouent qu’ils ont du mal à distinguer le vrai du faux. Et avec 84 % des gens demandant un étiquetage des contenus générés par IA, la pression monte pour trouver des solutions fiables.
Les deepfakes ne se limitent pas aux réseaux sociaux. Entre novembre 2023 et novembre 2024, près de la moitié des entreprises ont été victimes de vidéos ou d’audios falsifiés. En un an, ce chiffre a bondi de 244 %. Pourtant, plus de 60 % des dirigeants n’ont toujours pas mis en place de protections adaptées. Résultat : des fraudes et du vol d’identité en série, des marchés manipulés et des scandales qui éclaboussent des marques.
Une solution enfin sur la table
Pour contrer ces menaces, plusieurs acteurs misent sur l’IA. HONOR développe un détecteur de deepfake ultra-performant. Ce dernier sera capable d’analyser le contact visuel, l’éclairage et les incohérences de mouvement. En parallèle, des géants comme Adobe, Microsoft et Intel travaillent sur des normes d’authentification pour fiabiliser les contenus.
La lutte contre les deepfakes prend de l’ampleur. D’ici 2026, l’industrie de la détection pourrait atteindre 15,7 milliards de dollars. Avec une croissance de 42 % par an, elle attire de plus en plus d’investissements. Les entreprises doivent donc se préparer en formant leurs employés et en adoptant des technologies adaptées.
Un appel à la vigilance
Marco Kamiya, expert à l’ONU, alerte sur les dangers des deepfakes. Nos téléphones regorgent de données personnelles et une faille peut vite devenir un cauchemar. Il préconise donc une détection directement intégrée aux appareils pour garantir plus de sécurité.
HONOR insiste sur ce point : maintenant que l’image peut être manipulée en un clic, il est essentiel de s’équiper contre la désinformation. Cette technologie arrive donc à point nommé pour protéger aussi bien les particuliers que les entreprises.
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