L’IA progresse dans les hôpitaux, mais les vieilles machines résistent, parfois au prix de la sécurité. Derrière l’élan technologique se cache une réalité plus dure : les bases restent fragiles.
En France, l’IA s’impose dans les soins, avec 81 % des établissements de santé qui l’utilisent. Ce chiffre a presque doublé depuis 2024, où ils étaient seulement 45 % à s’en servir. Cette progression s’explique par une réorientation des budgets IT vers des technologies plus performantes. L’IA intervient désormais dans la planification des traitements, l’analyse de données médicales et l’aide au diagnostic.
« Les établissements adoptent rapidement l’IA, mais se heurtent encore à des obstacles techniques majeurs », note Faki Saadi. Cette technologie promet des soins plus fluides, mais repose encore sur des bases informatiques fragiles.
Des systèmes obsolètes qui ralentissent tout
Malgré cette dynamique, 97 % des structures françaises dépendent toujours de systèmes informatiques dépassés. Ces outils anciens freinent le déploiement de solutions modernes et augmentent les risques de failles. Les professionnels évoquent des difficultés de compatibilité avec les objets connectés et les plateformes de télésanté.
En France, 99 % des professionnels de la santé intègrent déjà l’IA pour accompagner les patients à distance. Pourtant, l’infrastructure reste dépassée, ce qui limite la gestion, l’analyse et les mises à jour numériques. Cette situation freine l’efficacité des soins et expose les données médicales à des risques croissants.
Une cybersécurité sous tension
Les responsables informatiques identifient désormais la sécurité comme leur priorité numéro un pour 2025. Ils sont 51 % à placer ce sujet en tête, contre seulement 25 % l’année précédente. Pour 34 %, la sécurité des données patients est devenue un enjeu central. D’autres (17 %) pointent la difficulté de gérer les appareils partagés entre soignants.
« Les outils traditionnels ne suffisent plus, il faut adopter des plateformes plus robustes », avertit Saadi. La montée en puissance de l’IA renforce l’exigence d’un environnement numérique fiable et sécurisé.
Des plateformes EMM pour sortir de l’impasse
Les systèmes vieillissants empêchent une gestion fluide des équipements, selon 37 % des responsables interrogés. Beaucoup peinent à déployer de nouveaux appareils ou à analyser les problèmes techniques à distance. Plus grave encore, 46 % déclarent manquer de temps pour traiter les véritables priorités IT.
Stephanie Lopinski, vice-présidente marketing chez SOTI, appelle à moderniser d’urgence les infrastructures de santé. « Les plateformes EMM assurent une gestion centralisée, sécurisée et évolutive des dispositifs médicaux », insiste-t-elle. C’est une condition indispensable pour sécuriser les soins, alléger les équipes et moderniser durablement les établissements.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
- Partager l'article :