Depuis quelque temps, les équipes chargées de recherches chez META ont développé une IA qui serait en mesure de lire les pensées des gens.
C’est vers la fin du mois d’aout que META a annoncé son projet de développement d’une IA qui serait capable de lire et de comprendre les informations circulant dans le cerveau des gens. Tout ce qui se passe par la tête d’une personne serait en effet interprété par cette technologie d’intelligence artificielle.
L’IA au service de la médecine
Le projet de recherche sur cette intelligence artificielle a commencé le 31 aout. Il s’agirait d’une technologie dont le but est d’aider les personnes souffrant de LCT (lésion cérébrale traumatique) à exprimer leurs intentions. META vise alors à soutirer les informations sans recourir à une intervention de type chirurgicale.
C’est en mettant leur savoir-faire et leur expertise au service de la médecine que les chercheurs du groupe META envisagent de contribuer à la guérison des victimes des blessures aux tissus du cerveau. Entres autres, ces personnes ne peuvent ni parler, ni communiquer via des gestes.
Selon Jean Remi King, chercheur au sein du FAIR Lab, l’objectif du projet META IA est de pouvoir développer une intelligence artificielle qui serait capable de déchiffrer une information depuis les ondes cérébrales. « C’est l’un des finalités les plus anciennes de nos collègues neuroscientifiques. Mais les techniques et les approches adoptées ont toujours été plus invasives. Aujourd’hui, nous nous basons sur des enregistrements moins invasifs de l’activité de notre cerveau », a-t-il affirmé.
« Cette fois-ci, nous avions fait des études sur 169 adultes n’ayant pas de problème de santé. Nous leur avions raconté des histoires et notre équipe scientifique enregistrait l’activité cérébrale de chacun d’entre eux. La phase suivante consiste à intégrer les données enregistrées dans un modèle de machine learning. L’objectif est ici de faire en sorte que l’algorithme puisse percevoir et comprendre ce que ces personnes avaient entendu. Et cela grâce à des techniques comme l’EEG, l’électroencéphalogramme, ou encore la magnéto-encéphalographie, mais en vain. Les images obtenues étaient douteuses en raison du caractère bruyante des sessions MEG et EEG », ajoute Jean Remi King.
Relever le défi grâce à un système d’IA
Face à ces blocages, FAIR Lab s’est tourné vers l’IA afin de pouvoir obtenir des images plus claires et plus compréhensibles par un modèle de deep learning. Mais jusqu’ici, ils se concentrent davantage sur la perception de parole. Après, ce serait sur le décodage des informations que META IA va se concentrer. Cela dans le but de comprendre ce que veulent communiquer ces personnes souffrant de LCT à travers leurs pensées et grâce à l’intelligence artificielle.
Jusqu’ici, on devrait s’attendre à ce que l’équipe META IA puisse aboutir à un résultat concret. L’intégration de l’IA dans les recherches vont nettement améliorer les résultats. Et cela devrait contribuer énormément au développement d’un système d’IA capable de lire et de comprendre les pensées des gens, sans qu’ils aient à communiquer verbalement.
- Partager l'article :