Dans l’optique d’une croissance, automatiser les contenus sur les réseaux sociaux présente un certain nombre d’enjeux et de défis pour les professionnels du secteur. Il s’agit désormais d’apprivoiser cette technologie en continuant à sensibiliser les utilisateurs quant à ses potentialités et ses limites. Si besoin est, il faudra mettre place un cadre juridique adapté pour protéger les individus et préserver l’éthique du numérique.
Les avantages de l’automatisation des contenus
De nombreuses entreprises et organisations décident d’automatiser les contenus sur les réseaux sociaux afin de gagner du temps. Elles optent pour cette stratégie pour améliorer leur efficacité et surtout pour personnaliser leurs messages. Ces structures disposent d’outils comme Louise de PCI Public Sénat ou la stratégie dataops de Brut. Ils permettent d’orchestrer des opérations complexes et d’analyser en temps réel les données des utilisateurs. Ces moyens techniques aident à adapter ainsi l’interaction pour optimiser l’engagement.
Cette automatisation n’est pas seulement utile aux entreprises traditionnelles. Elle rend aussi service aux médias purement numériques qui diffusent exclusivement sur les réseaux sociaux. Dans ce contexte, les plateformes d’analyse de données et les équipes dédiées aux dataops gagnent un meilleur ciblage. Il y a plus d’harmonie entre les exigences de ces nouveaux acteurs et la gestion hétérogène des données sur les différents médias sociaux.
Le revers de la médaille : les risques associés aux deepfakes
Toutefois, cette automatisation sophistiquée peut causer des problèmes éthiques importants. Cela concerne notamment les deepfakes. La vidéo truquée du président ukrainien Volodymyr Zelensky diffusée en mars 2022 en est le parfait exemple. Les deepfakes peuvent constituer un danger pour la sécurité nationale et les relations internationales.
Cette vidéo a été rapidement identifiée comme un faux grâce à sa faible qualité. Cependant, il est de plus en plus difficile de détecter les deepfakes qui utilisent des techniques d’intelligence artificielle avancées. Cette situation soulève des questions cruciales sur la nécessité de réguler et de contrôler l’usage des outils d’automatisation pour limiter leur utilisation à des fins malveillantes.
Les perspectives offertes par l’intelligence artificielle
Malgré ces risques, l’intelligence artificielle offre des possibilités inédites dans le domaine de la création de contenus. Des outils comme ChatGPT permettent de générer automatiquement des scripts vidéo ou des œuvres artistiques et donc de simplifier le travail des créateurs. La révolution industrielle avait transformé notre quotidien et notre rapport au travail.
Aujourd’hui, l’IA semble s’inscrire dans une dynamique similaire. Ainsi, automatiser les contenus sur les réseaux sociaux demande de la vigilance, surtout face aux dérives. Cela dit, il vaut mieux ne pas négliger les opportunités que l’intelligence artificielle offre. Pour tirer le meilleur parti de cette technologie et accompagner son développement, il conviendra de mettre en place des régulations adaptées. Cette approche favorise l’éducation autour de ses usages.
Barack Obama a donc appelé à une réforme des lois qui gouvernent les réseaux sociaux, pour qu’ils soient plus responsables et plus transparents, expliquant que le problème au cœur de la désinformation était moins « ce que les gens publient » que « les contenus que ces plates-formes promeuvent ».
Le Monde avec AFP publié le 22 avril 2022
L’enjeu de la formation et de l’encadrement legal
Pour que les professionnels des médias sociaux puissent pleinement tirer profit de ces nouvelles technologies, il importe de former les acteurs du secteur aux enjeux liés à l’automatisation et à l’intelligence artificielle. Une connaissance étendue des possibilités offertes par ces outils, ainsi que des risques associés à leur utilisation, est indispensable pour garantir une mise en œuvre responsable et efficace de ces innovations.
Il appartient donc aux entreprises et organismes spécialisés de promouvoir la formation autour du dataops. Ils devront faire de même pour l’intelligence artificielle et de l’automatisation. Tout cela permettra d’accompagner les professionnels dans ces domaines émergents.
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Enfin, pour limiter les risques liés aux deepfakes ou autres dérives potentielles induites par l’automatisation, il est nécessaire d’envisager un encadrement légal. La mise en place de législations adéquates pourrait permettre aux acteurs concernés. Ce besoin concerne tant le pouvoir public que le secteur privé. Les efforts doivent converger pour mieux réguler l’utilisation de ces technologies tout en autorisant leur déploiement là où elles génèrent de réelles avancées.
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