Suite au succès de Sora AI, Snowflake s’engage également dans la conquête du règne de l’IA générative. La startup lance alors Arctic AI et espère pouvoir concurrencer Mistral AI, Google, OpenAI et Meta.
D’après l’annonce de Snowflake, Arctic AI est un programme open source. Il s’agit en effet de l’un des modèles open source les plus puissants de marché.
Côté architecture, Arctic AI de Snowflake dispose d’une licence Apache 2.0. Ce qui fait de lui une véritable référence pour les entreprises.
Sridhar Ramaswamy, PDG de Sowflake, affirme d’ailleurs que la société ne vise pas à créer un modèle de LLM. Mais plutôt d’alimenter leurs propres données.
En somme, l’objectif est de fournir une intelligence artificielle plus ouverte et plus fiable pour ses clients. Et Arctic AI n’est que le début d’un long périple.
Nous nous attendons donc à ce que Snowflake présente d’autres technologies lors de son sommet qui aura lieu au mois de juin prochain.
Arctic AI : le plus puissant du marché, la meilleure solution pour les entreprises selon Snowflake
Lors du discours du nouveau PDG de Snowflake, celui-ci a insisté sur le vrai potentiel d’Arctic AI. Selon ses dires, il s’agit du plus puissant modèle open source jamais développé.
Arctic AI repose cependant sur une architecture MoE (Mixture of Experts) différenciée. Ce qui permet d’obtenir une amélioration au niveau des systèmes de formation. Mais aussi d’optimiser les performances du modèle.
Pour illustrer la vraie performance d’Arctic AI, Ramaswamy a mis en avant la supériorité des jetons de son modèle.
Des tests ont alors été effectués, montrant une efficacité supérieure de jetons avec 17 paramètres activés en simultané sur les 480 milliards disponibles.
Suite à cette déclaration, on peut déjà en déduire que le modèle de Snowflake est largement supérieur à celui de Meta (Llama), et de Mistral AI, le 8x7B.
« Grâce à l’architecture MoE, nous n’avions pas eu de difficulté sur l’entraînement d’Arctic AI. Nous avons même pu le développer en seulement trois mois », ajoute Ramaswamy.
« Quant au coût de la formation, bien que l’on soit parti de rien, nous avons seulement dépensé 1/8 des ressources financières nécessaires pour ce type de modèle. Il nous sera donc plus facile de déployer d’autres modèles dans l’avenir », a-t-il ajouté.
Encore du retard à rattraper !
Comparé à OpenAI ou à Databricks, Snowflake a encore du retard à rattraper. Mais son PDG n’a pas baissé les bras et affirme qu’ils pourront rivaliser avec les plus grandes entreprises d’IA générative.
Les analystes, dont Doug Henschen, ajoutent d’ailleurs que Snowflake a tout ce qu’il faut pour répondre aux menaces concurrentielles.
Selon Henschen, le plus important n’est pas de savoir qui a le plus performant des modèles de langage.
Il est plutôt intéressé par ce qu’Arctic AI peut accomplir, autrement dit, les cas d’utilisation possibles de ce nouveau modèle de Snowflake.
En tout cas, Snowflake se vante d’avoir pu surpasser DBRX de Databricks. Mais l’analyste souhaite néanmoins réaliser des tests indépendants.
La question est donc de savoir s’il s’agit tout simplement d’allégations non fondées, ou d’une avant-première visant à prendre les clients dans le filet.
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