Les robots aériens ont de plus large domaines d’applications par rapport aux robots terrestres, mais demandent plus d’effort au niveau de la conception.
Le temps est révolu où les seuls robots qu’on connaissait étaient de grandes masses métalliques téléguidées. Aujourd’hui, il n’y a presque pas de limites à ce qu’un robot pourrait faire, du moins physiquement. Mais pour repousser ces limites, les concepteurs ont encore quelques défis à surmonter.
L’émergence des robots aériens
Depuis toujours, l’invention d’une technologie a pour but de faciliter la vie des humains en les libérant de certaines tâches. Mais d’un autre point de vue, elle permet également de faire des choses que nous ne pouvons pas faire, comme le fait de voler. Les robots offrent ces différents avantages et bien plus encore, ils peuvent naviguer dans des endroits dangereux ou dans des zones inaccessibles aux humains. Entre autres, les robots aériens sont particulièrement doués en la matière.
Certes, les robots terrestres les plus avancés peuvent naviguer sur des terrains accidentés, monter ou descendre des escaliers ou encore sauter. Toujours est-il qu’ils ne peuvent pas voler et sont donc, comme les humains, obligés de garder les pieds sur terre. Maintenant, il convient de préciser que la conception d’un robot marcheur et celle d’un robot volant sont deux tâches complètement différentes. En effet, la robotique aérienne est une discipline qui présente des défis plus difficiles à surmonter.
Ce qui attend les ingénieurs
Commençons déjà par parler de la forme des dispositifs à créer. Sa conception dépend avant de plusieurs facteurs tels que la distance, la vitesse, le temps de vol, etc. À leur tour, tous ses éléments reposent sur la mission pour laquelle les robots aériens sont programmés.
Mais là où les choses se compliquent vraiment, c’est au niveau du suivi de l’état à bord des appareils. Il s’agit ici de la capacité des robots à estimer leur position et leur orientation par rapport au sol. Les capteurs, de caméras et de systèmes de calculs peuvent aider, mais cela donnerait plus de processus à gérer pour un seul dispositif. Autrement dit, ils peuvent limiter l’utilisation pratique des appareils. Néanmoins, des technologies prometteuses assurent l’avenir des robots aériens, comme la cartographie et localisation simultanées (SLAM) en 3D.
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