Découvrez pourquoi il ne faut jamais traiter l’IA comme un être humain bien que cela semble très tentant, surtout si vous utilisez ces outils dotés d’intelligence artificielle au quotidien !
Est-ce que cela vous était-il déjà arrivé de penser que Siri, Alexa ou même ChatGPT étaient des humains ? Si cela a été le cas, sachez que vous n’êtes pas le seul à être tombé dans ce piège ! En effet, dans notre monde où la technologie domine de plus en plus, il est assez tentant de traiter l’IA comme un partenaire humain.
Qu’il s’agisse de demander de l’aide à un assistant virtuel ou d’utiliser un chatbot pour répondre à nos questions, l’IA semble souvent « penser », « comprendre » et même « ressentir » nos besoins. Du coup, il est beaucoup plus facile de croire qu’il est l’égal des hommes.
Cependant, cette tentation d’anthropomorphiser l’IA, à savoir, lui attribuer des caractéristiques humaines, représente un risque majeur. Quels sont les risques de l’anthropomorphisme de l’IA ? Comment éviter de tomber dans ce genre d’erreur lorsqu’on utilise l’IA au quotidien ? Voici quelques points que vous devez sûrement connaître sur le sujet pour un usage plus « safe » de l’intelligence artificielle dans chacun de vos projets.
L’anthropomorphisme de l’IA c’est quoi au juste ?
L’anthropomorphisme est un phénomène bien connu chez les hommes. Si vous vous demandez c’est quoi au juste, sachez que l’anthropomorphisme c’est cette tendance à attribuer des qualités humaines à des objets non humains. Nous le faisons généralement avec les animaux, les doudous et même les voitures. Oui, vous avez sûrement tenu la conversation avec l’un de ces objets ou un autre au moins une fois dans votre vie… C’est cela l’anthropomorphisme !
Avec l’arrivée de l’IA, cette tendance reste le même sauf qu’elle s’est intensifiée. Effectivement, les systèmes comme ChatGPT ou Siri imitent de manière convaincante le langage et les interactions humaines. Du coup, nous avons développé cette tendance en leur attribuant des caractéristiques humaines.
Il faut savoir que l’anthropomorphisme de l’IA ne date pas d’hier. Cela a débuté avec le programme ELIZA, un chatbot des années 70. À cette époque, beaucoup d’utilisateurs ont cru qu’ELIZA avait des capacités émotionnelles réelles et cela n’a pas changé même des décennies plus tard. Plus les machines dotées d’intelligence artificielle sont devenus plus intelligents, plus innovants et semblent être plus humains, plus les gens les humanisent.
Quels sont les dangers de croire que l’IA est un humain ?
Lorsque nous traitons l’IA comme un être humain, nous lui attribuons des capacités qu’elle ne possède pas. Par exemple, dans le domaine de la thérapie, certaines personnes peuvent croire que l’IA est capable de véritable empathie, ce qui n’est pas le cas. L’IA ne pourra jamais imiter l’empathie humaine étant donné que cette dernière repose sur une compréhension émotionnelle et cognitive.
Même avec les algorithmes les plus sophistiqués, l’IA sera et restera un outil comme parmi tant d’autres. Croire le contraire peut mener à des attentes irréalistes. Qui plus est, dans des contextes sensibles comme la santé mentale, cette humanisation peut avoir des conséquences graves.
L’anthropomorphisme de l’IA peut donc conduire à un attachement voire une dépendance émotionnelle envers ces systèmes. Certaines personnes, par exemple, engagent des conversations profondes avec des chatbots et finissent par remplacer les interactions humaines par des échanges avec l’IA. Cela peut créer une dépendance et une isolation sociale.
Comment éviter l’humanisation de l’IA ?
Savez-vous que plus nous traitons l’IA comme un humain, plus nous risquons de nous détacher de la réalité. Si nous pensons que les outils fonctionnant sous intelligence artificielle sont les égaux des hommes, il est fort probable que nous n’allons plus remettre en question leur capacité. Cela peut s’avérer dangereux dans certains domaines tels que la médecine ou encore le droit.
En humanisant l’IA, nous pouvons croire qu’il éprouve de la tristesse, la joie, la colère ou encore l’empathie, ce qui est faux. Alors, comment se détacher de cette humanisation tout en restant dans la réalité ? La réponse est simple ! En prenant conscience que l’IA n’est autre qu’un simple outil à l’instar d’un ordinateur, d’un lave-vaisselle ou encore d’un fer à repasser, nous éviterons de tomber dans ce piège de anthropomorphisme.
Certes, l’IA va marquer un tournant majeur dans notre monde de demain. Comme il devient de plus en plus performant, il faut croire qu’il continuera de nous fournir des aides considérables dans différents domaines. De ce fait, en étant conscient qu’il n’est autre qu’un outil, vous éviterez ainsi de l’humaniser tout en l’utilisant en toute sécurité. Est-ce que vous êtes le genre d’utilisateur à humaniser les outils IA ou vous êtes de ceux qui l’utilisent de manière responsable et éclairée ?
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