Avec les IA génératives actuelles, dont ChatGPT, Midjourney, Sora, DALL-E et autres, on peut facilement créer des contenus à volonté. Sauf que ces outils ne peuvent pas fonctionner de manière indépendante. Il faudra leur demander de réaliser une tâche par le biais d’un prompt ou d’une demande textuelle. Par contre, les agents autonomes ont la capacité d’effectuer l’ensemble de ces tâches sans qu’un être humain les supervise.
L’indépendance est donc le premier atout des agents autonomes. C’est pourquoi ils sont devenus à la mode ces derniers jours.
En même temps, des LLM constituent les agents autonomes. Ce qui leur permet d’automatiser les tâches.
C’est comme s’il s’agissait d’un cerveau capable de penser et d’atteindre l’objectif fixé, quel que soit le domaine d’activité dans lequel il est intégré.
Voici alors tout ce que vous devez savoir sur les agents autonomes ! Comment fonctionnent-ils ? Quels sont leurs avantages ? Comment appliquer un agent autonome au sein d’une entreprise ? Quels sont les meilleurs agents autonomes du marché ? Les réponses à vos questions !
Qu’est-ce qu’un agent autonome et comment il fonctionne ?
Tout comme les chatbots et les IA génératrices de vidéos telles que Sora d’OpenAI, les agents autonomes sont aussi des programmes que l’intelligence artificielle alimente.
Contrairement aux assistants conversationnels, avec les agents autonomes, il suffit de fixer un objectif et le système se charge de la création des tâches, mais aussi de les accomplir sans intervention humaine.
Le processus peut alors se diviser en plusieurs étapes. Dont la définition des tâches prioritaires et la création de nouvelles tâches jusqu’à l’atteinte des objectifs.
À ce titre, on peut utiliser les agents autonomes pour différentes raisons. Notamment la gestion des réseaux sociaux, les investissements sur le marché des bourses, ou encore la création de livres.
Alors comment les agents autonomes arrivent-ils à faire tout cela sans qu’un être humain intervienne ?
En réalité, les développeurs ont recours à des outils tels que Jarvis de Microsoft, BabyAGI, ou encore AutoGPT pour créer un agent autonome.
Rassurez-vous, nous vous proposerons les cinq meilleurs outils de création et de gestion d’agents autonomes plus tard dans cet article.
Pour ce qui est du fonctionnement des agents autonomes, ils agissent en utilisant la puissance des LLM.
En premier lieu, il faudra donner un objectif à votre agent. Ensuite, il va subdiviser cet objectif en plusieurs tâches.
Les tâches seront alors transmises au modèle de langage sous forme d’invite ou de prompt. Cela jusqu’à l’atteinte de votre objectif.
Une gamme de capacités impressionnantes
Oui, on peut utiliser les agents autonomes en arrière-plan ou en tant qu’outil principal. Dans tous les cas, voici de quoi est vraiment capable un agent autonome.
Leur aisance dans la navigation sur internet leur permet d’explorer le web et d’utiliser une multitude d’applications avec facilité.
Leur mémoire est robuste et est capable de stocker à la fois des informations à court et à long terme. Ce qui leur permet par la suite de traiter efficacement des quantités importantes de données.
En matière de compétences informatiques, ils excellent dans la gestion et la manipulation des fonctions spécifiques des ordinateurs.
Leur aptitude à gérer des transactions financières en toute sécurité est également remarquable chez les agents autonomes.
Par ailleurs, grâce à leur accès à d’importants modèles de langage, ils sont capables d’analyser et de synthétiser de vastes quantités de texte avec précision.
Les agents autonomes et l’automatisation des flux de travail
Si l’on ne prend que le cas des entreprises, les agents autonomes permettent d’automatiser chacune des tâches visant à atteindre un objectif.
Dans ce contexte, on peut recourir aux agents autonomes pour plusieurs cas d’utilisation. Dont la minimisation des interventions humaines, la facilitation des tests produit, ainsi que la simulation à grande échelle du comportement des clients face à un nouveau produit.
En d’autres termes, on parle d’un outil qui va optimiser le processus métier. Mais aussi d’un système pouvant soutenir chacune des entreprises à prendre la décision la plus judicieuse. Mais comment ?
En réalité, les agents autonomes, à condition de bien les intégrer, peuvent utiliser les outils numériques d’automatisation de flux de travail.
Mais dans certains cas, les documents devraient être transmis via une intervention humaine. À ce stade, un agent autonome va envoyer les instructions pour ensuite, recevoir les résultats par le biais d’un API.
En somme, un agent autonome a la capacité de fournir des instructions aux autres systèmes des entreprises.
Ce qui a pour impact de transformer le fonctionnement de votre entreprise pour se concentrer davantage que l’automatisation.
Indispensables ou optionnels pour les entreprises ?
D’après les experts, les agents autonomes représentent un vrai outil révolutionnaire. Ils offrent d’ailleurs des avantages notables aux utilisateurs.
Leurs atouts distinctifs jouent un rôle important dans leur efficacité. Leur rentabilité étant notable, les agents autonomes surpassent souvent, mais pas dans tous les cas, la productivité des employés humains.
Leur disponibilité est d’ailleurs sans pareille. Étant opérationnels 24 heures sur 24, les agents autonomes peuvent exécuter les tâches en permanence, sans relâche.
Leur efficacité est aussi remarquable ! Non seulement ils exécutent leurs tâches avec précision, mais ils ont également la capacité spéciale de se perfectionner en permanence.
Voici alors le top 5 des meilleurs outils pour créer et gérer des agents autonomes
Entre AutoGPT, BabyAGI, AgentGPT et SuperAGI, vous avez largement le choix. Voici cependant une sélection des cinq meilleurs outils vous permettant de créer et de gérer facilement les agents autonomes.
SuperAGI pour atteindre un ou plusieurs objectifs
En tant que framework open source, SuperAGI permet aux développeurs de créer, et en même temps de gérer leurs agents autonomes.
Son avantage réside sur le fait que l’on peut facilement y attribuer un ou plusieurs objectifs. Vous pouvez également personnaliser vos instructions pour pouvoir l’intégrer à d’autres outils open source.
SuperAGI présente également un atout particulier pour les développeurs. Notamment la possibilité d’exécuter plus d’un agent à la fois en passant par une seule console.
C’est alors via cette console d’action que vous pourrez saisir les entrées et paramétrer les autorisations nécessaires.
Depuis l’interface utilisateur, vous pouvez facilement accéder aux activités que vos agents effectuent en temps réel.
Par contre, pour pouvoir utiliser SuperAGI, une clé API est nécessaire. À cela s’ajoutent l’installation de Docker et l’accès à un compte GitHuB.
AutoGPT : en local et facile à utiliser
Toujours en open source, on a AutoGPT qui a été conçu pour s’interfacer avec les modèles de langage d’OpenAI GPT-3.5 et GPT-4.
Cet outil est assez facile à utiliser. Il suffit de fixer un objectif et AutoGPT va la décomposer en plusieurs tâches.
De nouveaux agents sont ensuite lancés pour accomplir ces tâches qui peuvent prendre la forme d’une création de sites web, la génération d’un contenu pour les réseaux sociaux, ou encore la rédaction de mails ou de lettres marketing.
À titre d’information, vous devez disposer d’un compte OpenAI, installer Docker et AutoGPT en local pour pouvoir accéder à l’agent autonome.
AgentGPT : l’agent qui se déploie via un navigateur web
En 2023, trois ingénieurs ont décidé de lancer AgentGPT. Il s’agit d’un outil open source permettant un déploiement d’agents autonomes par le biais d’un navigateur web.
Après le déploiement des agents, ils passent par la création et l’exécution des tâches et des sous-tâches permettant d’atteindre l’objectif.
AgentGPT se distingue des autres outils grâce à l’interface qui permet aux utilisateurs de créer leur propre agent d’IA autonome.
L’outil peut également se connecter à GPT-3.5 et à GPT-4 Turbo tout en récupérant les résultats de chacune des tâches attribuées.
À ce titre, on peut dire qu’AgentGPT ressemble de près à AutoGPT. Sauf qu’il fonctionne sous forme de plateforme tandis qu’AutoGPT s’exécute localement.
MicroGPT : peu performant et s’adapte aux tâches de base
Légère comme il l’est, MicroGPT s’utilise généralement pour les tâches rudimentaires. Notamment les tests de sécurité et de réseau, ainsi que la génération d’œuvres d’art numériques.
Vous ne pouvez donc pas recourir à MicroGPT dans le cas de la réalisation des tâches plus complexes.
Sinon, il vous sera demandé de disposer d’un éditeur de code, de Python et de Git pour pouvoir l’installer et l’utiliser à bon escient.
BabyAGI , le script Python de Yohei Nakajima
Le cinquième outil que nous allons vous présenter s’appelle BabyAGI. Il s’agit en réalité d’un script Python lancé en avril 2023 par Yohei Nakajima.
Comme tous les autres outils d’agents autonomes, BabyAGI dispose d’une fonctionnalité de création, d’exécution et de priorisation des tâches en fonction de leur importance.
Trois agents sont donc nécessaires pour que BabyAGI fonctionne sous son plein potentiel : un agent de création de tâches, un autre pour l’exécution, et un dernier pour la priorisation.
Chacun de ces agents a un objectif précis. Le premier permet de créer les tâches et les sous-tâches, le second vous servira d’exécuter chaque tâche créée, et le dernier pour déterminer l’ordre d’exécution des tâches.
Par contre, c’est GPT-4 qui va hiérarchiser les tâches. Quant au stockage et à la récupération des données, c’est Pinecone qui va s’en charger.
Pour ce qui est de l’accomplissement des tâches et de la prise de décision, BabyAGI se base sur LangChain.
Mot de la rédaction
Comprendre les agents autonomes est crucial pour votre entreprise. Et les adopter nécessite des préparations.
Votre architecture doit en effet permettre la récupération des informations par les LLM. C’est ainsi que vous pourrez leur permettre de donner des instructions à vos agents autonomes.
En somme, les agents autonomes ont été synonymes d’inquiétudes pour certains. Pour d’autres, c’est une nécessité, et même un indispensable. Malgré tout, il y a des risques et des défis à relever.
Et vous, qu’est-ce que vous en pensez ? N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire.
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