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Bientôt 100% surveillés ? Le Premier ministre propose d’étendre la vidéosurveillance algorithmique en France

Vidéosurveillance algorithmique en France par Michel Barnier

Il y a près de deux mois, lors des JO de Paris 2024, le gouvernement français a expérimenté la vidéosurveillance algorithmique. De son côté, le ministère de l’Intérieur affirme ne pas étendre l’expérimentation au-delà de la période des JO. Or, selon un texte de loi, l’expérience devrait se prolonger jusqu’au mois de mars 2025.

Pas plus tard qu’hier, une nouvelle est tombée, soulignant que le gouvernement vise à généraliser la vidéosurveillance algorithmique dans tout la France.

En tout cas, les rumeurs se confirment et le chef du gouvernement n’attend que les résultats du comité d’évaluation avant de prendre sa décision. Cela devrait être fixé d’ici la fin de cette année.

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Michel Barnier annonce la prolongation de l’expérimentation pour 2025

Mardi 1ᵉʳ octobre dernier, Michel Barnier, Premier ministre actuel, a fait une déclaration dans le but de prolonger l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique.

Sa décision relève de l’importance des enjeux sécuritaires qui concerne le pays en cette période où l’ représente à la fois une menace et une opportunité.

À titre d’information, c’est après l’adoption de la loi JOP, en avril de l’année dernière, que la France a expérimenté pour la première fois la vidéosurveillance assistée par intelligence artificielle.

Le système a donc été déployé lors des JO de Paris 2024, mais aussi à l’occasion d’événements musicaux majeurs. Notamment pendant les concerts des Black Eyed Peas et de Taylor Swift, ainsi que durant le tournoi Roland-Garros.

Il s’agit en effet d’une qui combine les caméras de surveillance traditionnelles déjà installées avec d’autres logiciels d’. Mais pour quelles raisons ?

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En réalité, cette initiative vise à identifier en temps réel les potentielles menaces pour ensuite, informer les autorités.

Dans le cadre des Jeux olympiques par exemple, les autorités ont indiqué avoir utilisé un réseau de 185 caméras fixes dans la capitale.

Aujourd’hui, le Premier ministre est sur le point de donner son accord à cette approche pour améliorer la sécurité et espérer intervenir avant que les choses ne dégénèrent.

Laurent Nuñez donne son accord à la généralisation de la vidéosurveillance algorithmique

Malgré le fait que le ministère de l’Intérieur ait initialement affirmé que l’expérimentation se limiterait à la durée des Jeux olympiques, la législation prévoyait déjà son extension jusqu’au 31 mars 2025.

À l’heure où j’ai rédigé ces lignes, le gouvernement envisage de pérenniser cette pratique dans le cadre juridique. Et le projet a notamment reçu le soutien du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.

Du côté des autorités, le bilan est plutôt positif après la première expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique.

Elles reconnaissent tout de même que certains axes devraient être améliorés. En particulier en ce qui concerne la détection précoce d’incendies, le repérage d’objets abandonnés et l’identification d’armes.

Rassurez-vous, on aura droit à un rapport d’évaluation complète de ces caméras intelligentes, mais pas avant le 31 décembre 2024.

Quoi qu’il en soit, les organisations de défense des droits craignent l’avènement d’une surveillance omniprésente. Cela malgré l’engagement pris par le gouvernement de ne pas recourir à la reconnaissance faciale, considérée comme une limite à ne pas franchir.

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