Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a choisi la ville de Sceaux pour une annonce capitale. Il a dévoilé le déploiement d’Albert, une intelligence artificielle (IA) souveraine conçue spécifiquement pour les services publics. Cette initiative marque un tournant significatif dans la façon dont les services seront rendus à la population.
Une initiative pionnière en Europe
Développée par un ingénieur français, en collaboration avec huit experts du Datalab de la Direction interministérielle du numérique (Dinum), Albert se distingue comme une première européenne. Cette IA est entièrement souveraine. Elle a été conçue et est gérée au sein des frontières nationales.
« Grâce à eux, la France est le premier pays européen à inaugurer une IA 100% souveraine et à la mettre au service de ses services publics », a assuré Gabriel Attal.
Objectifs du déploiement d’Albert
L’arrivée d’Albert dans l’administration publique vise à améliorer le service grâce à des objectifs clairement définis:
- Simplifier les procédures administratives : rendre les démarches plus faciles et accessibles pour tous les citoyens.
- Accélérer les délais de traitement : réduire le temps nécessaire pour répondre aux demandes des usagers.
- Sécuriser les réponses : garantir que les informations fournies sont fiables et à jour.
- Rendre les politiques publiques plus efficaces : utiliser l’IA pour optimiser la mise en œuvre et le suivi des politiques.
Soutien aux agents du fisc
Particulièrement dans les bureaux du fisc, où les agents reçoivent chaque année 16 millions de demandes, l’IA Albert jouera un rôle essentiel. En préanalysant les questions des usagers et en générant des pré-réponses, elle permettra aux agents de se concentrer sur les cas plus complexes et de personnaliser davantage leur approche.
« C’est parce que l’IA permettra de dégager davantage de temps à nos agents sur des procédures administratives qu’ils n’auront plus à réaliser dans la même ampleur qu’ils auront davantage de temps à consacrer aux relations humaines avec les agents », a expliqué Gabriel Attal.
Une promesse humaine
Le Premier ministre a réitéré son engagement à ce que l’intelligence artificielle ne remplace pas les emplois, mais serve plutôt à enrichir et faciliter le travail des fonctionnaires. Cette technologie devrait permettre aux agents de se dédier davantage à l’interaction humaine et à l’amélioration de l’expérience utilisateur au sein des services publics.
Expansion future
Les ambitions ne s’arrêtent pas avec Albert. On a prévu d’autres déploiements d’IA pour l’avenir. À la rentrée, par exemple, l’IA Aristote sera utilisée pour aider les étudiants à réviser grâce à des quiz personnalisés.
De plus, une IA destinée à convertir automatiquement le son des vidéos en sous-titres sera en production pour aider les étudiants en situation de handicap. On transposera par la suite ces innovations technologiques à d’autres branches des services publics, y compris pour la retranscription d’audiences judiciaires.
Visions d’avenir
Avec un optimisme communicatif, le Premier ministre envisage l’utilisation de l’IA pour des applications aussi variées que la détection d’incendies par drones ou la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.
« Tant et tant d’autres cas d’IA dans nos services publics verront le jour au cours des prochains mois », a-t-il promis.
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