Ça fait quasiment deux ans que Chat GPT est sorti et jusqu’à aujourd’hui, le chatbot n’a pas encore changé grand-chose à notre façon de vivre. Mais il a du moins transformé la manière dont on travaille et dont on a adopté l’IA dans notre quotidien. Quitte à die qu’OpenAI n’a pas tenu ses promesses. Néanmoins, on a déjà une vision claire de ce que Chat GPT nous réserve à l’avenir, reste à savoir si ses impacts sont positifs ou négatifs.
Parmi les tâches que l’on peut aujourd’hui réaliser avec Chat GPT, on trouve le codage, la génération d’images, l’analyse et la synthèse de documents, etc.
Pour les chercheurs, les craintes s’installent. Ils ont peur que Chat GPT puisse supprimer des emplois.
Or, je tiens à rappeler que ce n’est pas OpenAI qui a créé le GenAI. Elle a juste servi de point de départ pour les autres entreprises à se lancer dans la course à l’IA.
Aujourd’hui, aucune des entreprises d’IA ne se soucie de l’impact négatif de l’IA générative. Ce qui fait que les préoccupations en termes de sécurité sont reléguées au second plan.
La puissance de Chat GPT fait face au scepticisme des enseignants
Oui, Chat GPT a transformé l’expérience dans certains domaines. Notamment l’éducation, la création de contenu, le service client et le développement logiciel.
Mais certains, dont moi, pensent que le GenAI reste encore abstrait, même si les grandes entreprises investissement de grosses sommes dans ce secteur.
Je dirai même que l’IA générative relève aujourd’hui d’une dynamique assez complexe. Et je vais vous donner un exemple pour illustrer cette hypothèse.
Si nous nous concentrons davantage sur l’utilisation de Chat GPT dans l’éducation, on voit tout de suite que les enseignants, quel que soit leur niveau, sont en doute face à l’utilisation de l’IA.
Sans avoir pensé à une intégration pédagogique, la majorité des établissements scolaires ont opté pour l’interdiction de Chat GPT par peur que les fraudes ne se multiplient.
Et en parlant de fraudes, les logiciels de détection de l’IA se révèlent inefficaces. Ce qui rend les tentatives de lutte contre la triche quasiment impossible.
Le secteur EdTech a alors surfé sur cette tendance et a commencé à développer des outils GenAI aux résultats mitigés qui ont alimenté le scepticisme.
ChatGPT a largement battu les médecins lors d’un concours de diagnostic : 90% de réussite contre 74% pour les humains.
Pire, les médecins qui s’aidaient de l’IA n’ont pas fait beaucoup mieux que les autres. Quand les réponses ne leur plaisaient pas, ils ne les écoutaient pas. 😂 pic.twitter.com/Q1wVPcPAih— Cobra effect (@Cobra_FX_) November 24, 2024
On se rend compte aujourd’hui de cet écart puisque les élèves intègrent régulièrement ces technologies. Tandis que les enseignants restent largement en retrait, avec une utilisation en classe qui n’a pratiquement pas évolué durant l’année écoulée.
Plus de 50 % des utilisateurs hésitent encore à adopter l’IA générative
Indépendamment du fait que la majorité des individus utilisent ou non des chatbots, l’IA générative s’est désormais profondément ancrée dans notre vision prospective. Cela dit, elle alimente en même temps nos inquiétudes et notre imagination.
Certaines études illustrent pourtant que des populations spécifiques, comme les travailleurs américains, n’aient généralement pas recours à l’IA générative.
Et c’est justement le cas de l’enquête YouGov, menée en mars auprès de près de 1 000 adultes, qui révèle l’état d’esprit ambivalent du public face à l’intelligence artificielle.
Les résultats de l’enquête indiquent cependant que 54 % des répondants adoptent une posture de prudence face à l’IA.
49 % expriment des préoccupations, 40 % se montrent sceptiques, et 22 % avouent ressentir de la peur.
Ces chiffres sont corroborés par la déclaration de Miram Vogel, président du Comité consultatif national sur l’IA.
Elle souligne que la grande majorité des individus éprouvent encore de l’appréhension à l’idée d’utiliser cette technologie émergente.
Ou est-ce que ça va nous mener ?
Que le marché de l’intelligence artificielle générative connaisse une expansion fulgurante ou traverse une période de turbulences, les transformations initiées par Chat GPT semblent désormais inéluctables.
Les mutations qu’il a déclenchées dans l’écosystème technologique, les environnements professionnels et la société dans son ensemble sont appelées à s’intensifier.
Bien que deux années d’expérimentation n’aient pas encore révélé le cas d’usage parfait de l’IA générative, elles ont indéniablement démontré son potentiel.
Et c’est d’après moi cette attractivité qui va motiver l’industrie à poursuivre ses recherches avec détermination. Une motivation animée par la conviction de découvrir une application véritablement transformatrice.
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