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Un clavier mobile invisible basé sur l’IA

IMK : clavier mobile invisible

IMK, ou le clavier mobile invisible est une nouvelle méthode de saisie alimentée par l’.

Grâce à des techniques de machine learning, des chercheurs sud-coréens ont mis au point un clavier invisible pour les appareils mobiles à encombrement réduit. Il permet d’accélérer la vitesse de saisie jusqu’à 157,5 % plus vite.

Un clavier mobile invisible ?

Effectivement, IMK, qui veut littéralement dire clavier mobile invisible, est une nouvelle méthode de saisie développée par des chercheurs du Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST). Il permet aux utilisateurs de taper un texte sur leur écran sans qu’aucun clavier n’apparaisse.

Les mots saisis s’affichent dans la zone de texte de l’ utilisée, sans qu’aucun autre élément ne vienne obstruer l’écran. Le texte apparaît sous forme d’un mince filet de manière à ce que l’utilisateur puisse vérifier la précision. Une fois que le système reconnaît la saisie, il s’étalonne. Autrement dit, l’utilisateur peut exploiter la totalité de l’espace disponible sur son écran, en mode portrait ou paysage, pour saisir un texte.

Comment ça marche ?

D’après le KAIST, les recherches s’appuient sur notre capacité à déterminer intuitivement une suite de touches sur le clavier. En effet, nous sommes habitués à voir la prochaine touche à taper. Mais en réalité même une personne qui n’est pas douée en dactylographie se dirige instinctivement vers le bon caractère.

Pour décoder la saisie faite sur le clavier invisible de l’appareil mobile, IMK utilise le SA-NCD (décodeur neuronal de caractères pour l’auto-attention). Il note la position d’une chute de clé et calcul la probabilité de la clé désirée.

Au cours de la saisie, le décodeur peut compiler et décoder les caractères pour former des mots. À mesure que d’autres mots s’ajoutent à la phrase, le SA-NCD peut reformuler les interprétations pour une phrase plus structurée.

En d’autres termes, le SA-NCD est constitué d’un module de décodage géométrique pour calculer l’endroit où une touche doit se trouver, et d’un décodeur sémantique qui interprète le texte d’entrée.

Formation et résultats

Le système a été formé sur environ deux millions de paires de points de contact et de textes. Les sujets de test ont utilisé une interface web accessible depuis tout appareil mobile tactile. L’ensemble de données contient les initiales de l’utilisateur, son âge, le type d’appareil utilisé et la taille de l’écran. Il inclut également les valeurs des coordonnées x et y de chaque point de contact enregistré. Enfin, la formation devait tenir compte des variations de la distance moyenne entre les touches, en fonction de l’habitude de chaque utilisateur.

Les tests ont affiché un résultat de saisie 157,5 % plus rapide sur le clavier invisible, par rapport aux autres logiciels de saisie mobile. Par ailleurs, il s’est avéré que l’IMK surpasse les récentes méthodes de saisie de pointe qui atteignent un score de 51,6 mots par minute.

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