Sora, le générateur de vidéos IA d’OpenAI, a enfin été ouvert au public. Promis comme une révolution dans le domaine, il a pourtant laissé nombre d’utilisateurs perplexes.
Si certaines créations de Sora sont impressionnantes, d’autres, notamment dans le domaine de la gymnastique, frôlent le grotesque. Des mouvements chaotiques, des membres déformés et des résultats dignes d’un film de science-fiction dérangeant montrent que l’IA n’est pas encore prêt pour les Jeux Olympiques.
La gymnastique, le test ultime pour l’IA vidéo ?
Pour le capital-risqueur Deedy Das, « la gymnastique est encore en grande partie le test de Turing pour Sora ». Ses publications, mettant en avant les étranges performances de Sora, illustrent à quel point ce domaine complexe met en échec les algorithmes d’OpenAI.
Une vidéo montrant une gymnaste effectuant cinq saltos avant d’atterrir dans un seau de moutarde est particulièrement marquante. Des confusion des membres et effets visqueux absurdes rappellent davantage un film d’horreur qu’un exploit sportif.
Les problèmes ne se limitent pas aux mouvements complexes. Dans des vidéos plus statiques, Sora lutte avec des tâches basiques, comme l’orthographe. Par exemple, une vidéo d’une femme en uniforme militaire montre un masque où le mot « obéir » est écrit « oeybey ». Ce type d’erreurs, fréquentes avec les générateurs d’images, ternit l’impression générale de sophistication du modèle.
Une technologie prometteuse, mais loin d’être parfaite
Malgré certains résultats photoréalistes, Sora montre des limites flagrantes. Des utilisateurs comme le vlogueur Marques Brownlee ont remarqué que même si les humains générés par l’IA paraissent réalistes, les mots restent souvent illisibles ou déformés. Cette incohérence soulève une question majeure : comment une IA peut-elle produire des visuels crédibles tout en échouant sur des éléments simples ?
Sora illustre une vérité fondamentale : générer des vidéos réalistes est infiniment plus complexe qu’il n’y paraît. Bien que certains aspects impressionnent, les faiblesses de l’IA, en particulier face à des mouvements complexes comme la gymnastique, montrent que le chemin vers une IA vidéo vraiment sophistiquée reste long. OpenAI devra affiner son modèle pour répondre aux attentes élevées qu’elle a elle-même nourries.
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