D’après le rapport publié par Goldman Sachs, près de 300 millions d’emplois se voient impactés par les d’IA générative telle que ChatGPT. Les domaines administratifs et juridiques sont les plus menacés, toujours selon Sachs.
Dernièrement, Goldman Sachs a fait une étude sur les impacts que l’IA générative pourrait avoir dans le monde de l’emploi. Et d’après lui, ces systèmes peuvent provoquer d’importantes perturbations sur le marché du travail. Des centaines de millions d’emplois à temps plein se verront affecter par cette technologie. C’est l’estimation globale de Sachs sur les éventuels impacts des systèmes d’intelligence artificielle.
Une popularité grandissante, mais menaçante
Au cours de ces derniers mois, l’IA générative a connu un énorme succès auprès des utilisateurs. Et les systèmes alimentés par l’intelligence artificielle et qui ont la capacité de générer du texte ou d’autres types de contenu sont vite devenus viraux. Le lancement d’un certain ChatGPT est l’un des principaux facteurs de cet engouement.
Le chatbot d’OpenAI n’avait besoin que de quelques semaines pour devenir le chouchou des internautes. Quelques mois après, de nombreuses autres entreprises se sont lancées dans le développement de leur propre IA générative et de leur propre système d’intelligence artificielle.
Suite à cette vulgarisation, les chercheurs de Goldman Sachs ont réalisé une étude sur les éventuels impacts de l’IA générative sur le marché du travail. L’analyse était basée sur les tâches professionnelles des travailleurs d’Europe et des États-Unis. Et selon eux, près de 300 millions d’emplois à temps plein pourraient être impactés par l’IA générative. Ce qui devrait laisser place à l’automatisation si cette dernière arrive à faire preuve de ses capacités.
Bientôt le déclin de certains emplois à cause de l’IA générative
Selon Devesh Kodnani et Joseph Briggs, l’automatisation par l’intelligence artificielle pourrait remplacer jusqu’à 2/3 des emplois actuels. L’IA générative de son côté, est susceptible de prendre la place du 1⁄4 des emplois actuels.
Les impacts des nouveaux systèmes d’IA commencent déjà à se faire sentir et certains secteurs sont plus susceptibles d’être affectés. La menace pèse davantage sur les juristes et le personnel administratif des États-Unis. Et d’après les chercheurs de l’université de New York, de l’université de Pennsylvanie, et de l’université de Princeton, les chatbots comme ChatGPT pourraient impacter les services juridiques.
« Les services juridiques sont, jusqu’ici et depuis un certain temps, constitués d’un nombre infime de professions déjà exposées à l’automatisation de l’intelligence artificielle. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles ce domaine est plus à même de subir les impacts de l’IA générative dans l’emploi », ajoute Manav Raj, professeur adjoint de gestion de l’université de Pennsylvanie.
Et d’après le rapport publié par Goldman, l’IA générative dans l’emploi a la capacité de permettre aux entreprises de bénéficier d’une importante économie de main-d’œuvre. L’IA générative pourrait également être une source de création de nouveaux emplois. Un exemple concret de cette hypothèse : la naissance de l’ingénierie d’assistance. C’est-à-dire un emploi qui consiste à rédiger des textes dans le but de tester les chatbots IA.
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