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Comment cette startup envisage de fusionner l’IA avec votre cerveau !

Des chercheurs de l’University College London et de l’université de Monash en Australie, en collaboration avec la start-up Cortical Labs, travaillent sur un projet ambitieux visant à fusionner l’ (IA) avec des cellules du cerveau. L’équipe a récemment reçu une subvention de 600 000 dollars de l’Office of National Intelligence australien pour financer leurs recherches.

Un premier pas réussi pour fusionner l’IA et le cerveau

Les scientifiques ont déjà démontré qu’un groupe d’environ 800 000 cellules cérébrales dans une boîte de Pétri était capable de jouer au Pong. Cette prouesse souligne le potentiel des ordinateurs biologiques et ouvre la voie à des développements futurs dans ce domaine. Les chercheurs souhaitent maintenant approfondir leur compréhension de la façon dont les réseaux neuronaux biologiques peuvent apprendre et adapter leurs compétences.

Une des principales faiblesses de l’intelligence artificielle actuelle est sa capacité de mémorisation limitée. Contrairement au cerveau humain qui peut apprendre tout en mémorisant les informations du passé, l’IA conventionnelle a tendance à oublier les informations traitées précédemment lorsqu’elle démarre une nouvelle tâche.

En fusionnant l’IA avec des cellules cérébrales humaines, les chercheurs espèrent développer des machines capables de reproduire la capacité d’apprentissage et de mémorisation des réseaux neuronaux. Cela pourrait permettre de créer des ordinateurs biologiques d’un nouveau genre, ou encore de nous donner la possibilité d’incorporer l’IA à nos cerveaux pour les rendre plus compétitifs face à l’avancée technologique.

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Des applications potentielles diverses

Si le projet Dishbrain visant à fusionner le cerveau et l’IA se concrétise, il pourrait mener à plusieurs applications prometteuses. L’une d’elles serait l’amélioration des performances cognitives en intégrant l’IA dans notre cerveau pour augmenter notre capacité de traitement de l’information et améliorer notre mémoire.

Dishbrain pourrait également aboutir à la création d’interfaces cerveau-machine avancées. Cela faciliterait notamment la communication entre notre cerveau et les machines, permettant par exemple aux personnes handicapées de mieux interagir avec leur environnement.

Parmi les autres possibilités figure le développement de nouveaux traitements médicaux. En effet, en comprenant davantage le fonctionnement des réseaux neuronaux biologiques, il sera possible de mettre au point de nouvelles thérapies pour traiter des maladies neurologiques comme Alzheimer ou Parkinson.

Enfin, en combinant les capacités de l’IA et des cellules cérébrales humaines, il serait possible de créer des machines capables d’apprendre et de s’adapter comme le fait notre cerveau.

Un projet encore loin d’être achevé

Bien que les chercheurs aient réalisé des avancées significatives avec leur projet Dishbrain, il reste encore beaucoup de travail à accomplir avant de pouvoir fusionner pleinement l’IA et le cerveau. Les défis incluent notamment la compréhension du fonctionnement précis des réseaux neuronaux et la manière dont ils interagissent avec l’IA, ainsi que l’intégration de ces découvertes dans des applications concrètes.

Toutefois, la subvention reçue par l’équipe de recherche témoigne de l’intérêt croissant pour cette approche innovante et laisse présager un potentiel prometteur pour l’avenir de l’intelligence artificielle et de la neuroscience.

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