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Google achète de l’énergie nucléaire : cela devrait-il vous inquiéter ?

Pourquoi a décidé d’acheter de l’énergie nucléaire pour assurer son fonctionnement ? Est-ce que ce deal aura un impact sur la sécurité des données présentes sur l’un des datas centers les plus puissants au monde ? Les réponses dans ce qui suit !

Comme nous le connaissons tous, Google est l’une des entreprises leaders dans le secteur des technologies de l’information. Du coup, pour alimenter ses infrastructures, le géant américain avait décidé de se tourner vers l’énergie nucléaire. Cette décision entrerait dans une démarche visant à renforcer l’engagement de l’entreprise en faveur d’une énergie propre, durable et renouvelable. 

Cette annonce, qui peut sembler déconcertante pour certains, suscite des questions quant aux motivations de Google et aux éventuelles répercussions sur la sécurité des données des utilisateurs. Mais qu’est-ce qui se cache derrière cet achat d’énergie nucléaire, et quelles sont ses implications pour l’avenir ? Explication !

Pourquoi Google s’est tourné vers l’énergie nucléaire pour alimenter ses datas centers ?

YouTube video

Google, comme de nombreuses entreprises technologiques telles que ou Microsoft, est confronté à un défi de taille. Ils doivent répondre à une demande croissante en puissance informatique tout en limitant son impact environnemental. Les centres de données du géant de la , qui alimentent ses services comme la recherche, YouTube, et Google Cloud, consomment une quantité colossale d’électricité.

Malgré le fait que l’entreprise a déjà fait d’énormes efforts pour s’approvisionner en énergie renouvelable, cela reste insuffisant.  C’est donc dans cette optique d’une meilleure gestion de sa consommation énergétique que Google s’est tourné vers l’énergie nucléaire.

Contrairement aux énergies renouvelables traditionnelles, l’énergie nucléaire est capable de fournir une puissance continue, jour et nuit, tout en émettant très peu de gaz à effet de serre. Google voit donc dans le nucléaire une solution pour stabiliser son approvisionnement énergétique tout en poursuivant son objectif de fonctionner avec une énergie 100 % décarbonée d’ici 2030.

Par quelle entreprise Google est-il passé pour s’approvisionner ?

Pour cette initiative, Google s’est associé à Oklo, une start-up spécialisée dans les réacteurs nucléaires compacts et avancés. Contrairement aux centrales nucléaires traditionnelles, les réacteurs d’Oklo, appelés « micro-réacteurs », sont plus petits et plus modulaires. Ils sont conçus pour être plus sûrs et plus flexibles en termes de déploiement.

Cette collaboration a déjà débuté en 2023 lorsque Google a signé un accord pluriannuel avec la start-up. Une partie des centres de données du géant américain est déjà alimenté par ces micro-réacteurs. Dans les années à venir, nous pourrons croire qu’une majeure partie des datas centers de Google pourra être alimentée par l’énergie nucléaire.

Est-ce que cette décision peut avoir des impacts sur la sécurité des données chez Google ?

Si Google décide de s’alimenter avec de l’énergie nucléaire, est-ce que cela peut avoir des impacts sur la sécurité des données qu’il héberge ? Cette question, beaucoup de personnes se la posent, et pour vous donner une réponse courte, c’est non.

L’énergie nucléaire utilisée pour alimenter les datas centers n’a pas d’incidence directe sur la sécurité des informations stockées dans ces centres. Ce type d’énergie n’interfère pas avec les protocoles de sécurité informatique. Il respecte également les protections mises en place pour garantir la confidentialité des données des utilisateurs.

Par contre, le fait de passer à une source d’énergie stable et fiable comme le nucléaire pourrait, en théorie, renforcer l’infrastructure de Google. Cette énergie va faire en sorte que ces centres de données restent en ligne en permanence. Cela est également valable même lors de pics de consommation ou de fluctuations énergétiques. Cela pourrait, indirectement, contribuer à la fiabilité des services et à la continuité des opérations. Du coup, les utilisateurs pourront espérer une réduction des risques de pannes ou encore d’interruptions de service au moment où ils en ont le plus besoin…

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