Cinq ans, c’est la durée de ce contrat de partenariat que Databricks et AWS ont signé hier, 15 octobre 2024. D’après le porte-parole d’Amazon Web Services Inc., c’est une collaboration qui a pour objectif de fournir des IA génératives plus abordables pour chacun de leur client respectif. Donc de permettre aux entreprises de développer des applications d’IA à moindre coût.
C’est dans ce contexte que databricks va intégrer les puces d’IA Trainium d’AWS à Mosaic, son service d’intelligence artificielle.
Pour rappel, Databricks a créé le service IA Mosaic pour permettre aux entreprises, soit d’adapter des grands modèles de langage existants, soit de développer leurs propres modèles de A à Z.
De son côté, Amazon n’a cessé de vanter les avantages, surtout économique, de cette solution pour leurs clients respectifs.
Selon elle, les puces Tranium sont moins coûteuses dans le développement d’une application IA par rapport aux GPU de Nvidia, entre autres.
Or, la majorité des entreprises privilégient les unités de traitement graphiques de Nvidia pour les tâches d’IA.
Mais comme les puces d’Amazon sont beaucoup moins chères, l’entreprise espère pouvoir couper l’herbe sous le pied de Nvidia.
Un partenariat prometteur pour l’entraînement des LLM
1,3 milliard de dollars, c’est le prix pour lequel Databricks a acquis le service d’IA MosaicML Inc, il y a près d’un an.
Le service en question propose une suite d’outils de diffusion capables de prendre en charge une variété de LLM, et même les modèles développés par une tierce entreprise.
La flexibilité de MosaicML s’étend également à toutes les gammes de modèles accessibles via Amazon Bedrock.
Grâce à ce partenariat de cinq ans, les utilisateurs de Databricks auront la possibilité d’élargir l’entraînement de leurs modèles sur la plateforme Mosaic AI.
Parallèlement, AWS et Databricks s’engagent à développer des fonctionnalités supplémentaires qui devraient faciliter la création, le déploiement et le suivi des applications IA.
Aussi, les deux entreprises affirment que les clients garderont le contrôle total de leurs données et de leur propriété intellectuelle.
Développement d’IA à moindre coût, la face cachée de l’iceberg
Le cœur de cette collaboration repose sur une promesse audacieuse. Comme je l’ai mentionné plus haut, ce partenariat vise à développer des applications d’IA plus rapidement et à moindre coût. Comment ? En tirant parti des puces d’IA innovantes d’Amazon.
Ali Ghodsi, aujourd’hui à la tête de Databricks, n’a pas pu cacher son enthousiasme. Pour lui, cette collaboration offre aux clients une opportunité inédite d’accélérer leur entrée sur le marché de l’IA générative. Et surtout de profiter d’une performance et d’une rentabilité sans précédent.
Par ailleurs, l’annonce d’AWS a envoyé des ondes de choc dans le secteur. Microsoft, Snowflake et Salesforce, qui se disputent déjà les investissements en IA des grandes entreprises, voient un nouveau concurrent de taille émerger.
En tout cas, l’approche d’Amazon est claire. Celle de se positionner comme un fournisseur neutre qui offre une palette diversifiée de solutions d’IA.
De son côté, Matt Garman, PDG d’AWS, insiste sur la valeur ajoutée pour les entreprises. Ce qui devrait leur permettre de créer des applications IA nourries et formées par leurs propres données.
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