L’IA dévoile les mystères des changements extrêmes que, jusqu’ici, les experts en météorologie ne pouvaient pas expliquer.
Que ce soit la sécheresse ou l’inondation, les conditions météorologiques extrêmes font de plus en plus de ravages. Malgré les anticipations, se préparer à ces phénomènes dans un climat changeant reste un défi. En effet, les causes de ces changements sont complexes ainsi que leur réaction au réchauffement climatique.
Utiliser l’IA dans la météorologie pour expliquer les changements extrêmes
Dans plusieurs pays, et particulièrement dans le Midwest des États-Unis, les inondations ne cessent de s’empirer. Afin d’identifier les causes de ces précipitations extrêmes, des chercheurs de Stanford ont mis au point un nouvel outil d’analyse de données basé sur le machine learning. L’utilisation de l’IA en météorologie pour analyser les causes de changements dans les événements extrêmes n’est pas encore très développée. Cependant, elle pourrait donner plus de précisions à la projection de ces phénomènes.
Doctorante en science du système terrestre et étudiant l’hydro-climat au département de la science du système terrestre de l’université de Stanford, Frances Davenport est le principal auteur de l’étude. Selon elle, les recherches visent à expliquer l’augmentation des précipitations pour mieux anticiper les inondations futures.
Outre les dommages causés par ces conditions extrêmes, le réchauffement climatique pourrait entraîner de plus fortes pluies et des chutes de neige plus importantes. Cela créera une atmosphère plus chaude et retiendra davantage l’humidité. Par ailleurs, d’après les scientifiques, le moment et le lieu où se produisent les tempêtes pourraient aussi être modifiés par le changement climatique.
Les mystères météorologiques extrêmes
Malgré des années de recherches, le changement climatique continue de poser un défi quant à la compréhension de ces phénomènes.
Mais la nouvelle approche reliant l’IA à la météorologie devrait permettre aux parties concernées de mieux se préparer à ces changements extrêmes. Pour leur étude, les chercheurs ont utilisé des données climatiques de la région Midwest. Le travail consistait à calculer le nombre de jours de précipitations extrêmes pour corréler les données dans la période 1981-2019.
Avec plus de 90 % de précision, l’analyse a révélé que les précipitations sont plus intenses lorsque les régimes de pression atmosphérique se produisent. Au fil des années, ces conditions devenaient de plus en plus fréquentes. D’autre part, l’augmentation de l’intensité des précipitations est également associée aux flux d’humidité atmosphérique.
Maintenant, les chercheurs espèrent pouvoir déployer ce nouvel algorithme pour la projection des précipitations extrêmes à venir. Ils envisagent également d’utiliser cet outil dans d’autres régions et pour d’autres phénomènes météorologiques.
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