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L’intelligence artificielle trouble la frontière entre la satire et la désinformation

desinformation et satire

Le cycle de l’actualité est en ébullition, ce qui influence les électeurs à quelques semaines des élections. Les réseaux sociaux regorgent de fausses informations amplifiées par des technologies avancées. Cette propagation massive de désinformation trouble la frontière entre ce qui est réel et ce qui est fictif.

Des incidents politiques et la montée de la désinformation

L’actualité politique est inondée de désinformations et cela affecte la perception publique. Les réseaux sociaux jouent un rôle central dans cette diffusion. Des allégations de mise en scène de l’assassinat de Trump et de fausses nouvelles sur Biden et Jimmy Carter prolifèrent.

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L’outil d’, utilisé par Elon Musk, a imité la voix de Kamala Harris. Elle aurait prétendu être la nouvelle candidate démocrate à la présidence. Musk a ensuite précisé que la vidéo était satirique. Cela a soulevé des questions sur les politiques de contenu des plateformes.

Une ligne floue entre satire ou désinformation

Les experts se demandent où s’arrête la satire et où commence la désinformation. Jack Brewster de NewsGuard explique que si les gens croient une information fausse, alors c’est de la désinformation. Sinon, c’est de la satire. Cependant, les deepfakes peuvent être trompeurs et convaincants.

Un appel automatisé se faisant passer pour Biden a demandé aux électeurs de ne pas voter. L’auteur de cet appel risque une amende et des poursuites. Les deepfakes sont désormais accessibles à tous, ce qui rend la vérification de l’information cruciale.

L’impact des deepfakes sur l’opinion publique

Une photo manipulée montrant Trump ensanglanté a été partagée pour illustrer l’impact des deepfakes. Brewster souligne la facilité de création de ces deepfakes avec des outils gratuits. La Russie utilise également ces techniques pour influencer les élections américaines.

Les services de renseignement estiment que la Russie, l’Iran, et la Chine tentent d’interférer dans les élections américaines. Les plateformes de médias sociaux et des lois sont en retard pour réguler ce contenu.

Régulation et futur des deepfakes

Certaines plateformes interdisent les publicités politiques générées par l’IA. Cependant, le Congrès n’a pas encore adopté de législation spécifique. La FCC propose des règles de divulgation pour les publicités, mais elles ne seront pas en vigueur avant les élections.

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Les médias sociaux, utilisés plus que la télévision et la radio, sont les principaux vecteurs de ces deepfakes. La régulation reste donc un défi. Brewster recommande de vérifier les sources, rechercher des articles de journalistes, et identifier les signes révélateurs pour distinguer le vrai du faux.

La défiance envers les informations et l’IA

Malgré les efforts des médias, la défiance envers les informations générées par l’IA persiste. Beaucoup remettent en question des événements réels, ce qui crée une confusion sur la vérité. La vérification des informations devient essentielle dans cette ère numérique.

La frontière entre la satire et la désinformation devient de plus en plus floue avec l’avancée de l’intelligence artificielle. Les utilisateurs doivent rester vigilants et sceptiques face aux informations qu’ils rencontrent.

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