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Meta se retrouve au cœur d’un scandale : des livres piratés pour former ses modèles d’IA

Meta scandale

, PDG de , est accusé d’avoir approuvé l’utilisation de livres piratés pour former les modèles d’ de son entreprise. Ces accusations, portées par un groupe d’auteurs, soulèvent des questions cruciales sur les pratiques éthiques dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Des accusations basées sur des preuves internes

Selon des documents judiciaires déposés récemment en Californie, Meta aurait utilisé la base de données controversée Library Genesis (LibGen) pour entraîner ses modèles , comme Llama. Cette bibliothèque numérique, originaire de Russie, contient des millions de livres et articles scientifiques, souvent disponibles sans autorisation. Malgré des avertissements internes sur le caractère illégal de cette base de données, Mark Zuckerberg aurait validé son utilisation.

Les auteurs du dossier affirment que cette décision a été prise en dépit des risques pour les négociations de Meta avec les régulateurs. Effectivement, les communications internes révèlent que l’équipe d’IA de Meta s’inquiétait des répercussions médiatiques potentielles. Selon ces échanges, unecouverture médiatique négative aurait pu affaiblir la position de Meta face aux autorités.

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Une bataille juridique qui s’intensifie

Parmi les plaignants figurent des personnalités reconnues comme Sarah Silverman et Ta-Nehisi Coates, qui accusent Meta d’avoir violé leurs droits d’auteur. Selon eux, leurs œuvres auraient été exploitées sans autorisation. Ceci notamment dans le but de former les modèles d’IA de Meta. D’ailleurs, cela porte atteinte à leurs droits et à leurs revenus.

Ce n’est pas la première fois que LibGen est au centre de controverses. En 2022, un tribunal fédéral de New York avait condamné les opérateurs anonymes de cette base de données à payer 30 millions de dollars de dommages et intérêts pour violation des droits d’auteur. Cependant, Meta n’a pas hésité à utiliser cette source controversée. Cela lui permettait notamment de renforcer ses technologies d’IA générative.

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Un enjeu majeur pour les créateurs

L’utilisation de contenus protégés par le droit d’auteur dans le développement de l’intelligence artificielle est devenue un sujet brûlant dans le secteur. Les professionnels de la création, qu’il s’agisse d’écrivains, d’artistes ou d’éditeurs, dénoncent une pratique qu’ils jugent injuste. Effectivement, ces outils d’IA exploitent leurs œuvres sans leur consentement. Ceci en mettant en péril leurs moyens de subsistance.

Cette affaire met également en lumière les dilemmes éthiques auxquels font faces les grandes entreprises technologiques. Bien que ces pratiques puissent accélérer l’innovation, elles soulèvent des questions sur le respect des droits des créateurs et sur les responsabilités des entreprises face à la loi.

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Une décision judiciaire attendue avec impatience

Le juge Vince Chhabria, chargé de cette affaire, a récemment autorisé les plaignants à modifier leurs accusations pour inclure des allégations de fraude informatique dans le dossier. Cependant, il reste sceptique quant à la solidité des arguments présentés. Cette décision pourrait avoir un impact majeur sur les règles entourant l’utilisation des données protégées par le droit d’auteur dans le développement de l’IA.

Meta, contactée pour un commentaire, n’a pas encore répondu aux accusations. En attendant, cette affaire illustre les tensions croissantes entre innovation technologique et protection des droits. Si les pratiques de Meta se confirment, elles pourraient entraîner des conséquences juridiques et réputationnelles majeures. Ceci pour le géant des réseaux sociaux. La bataille pour un équilibre entre progrès technologique et respect des droits s’annonce longue et complexe.

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