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La neuroscience nécessite une puissance de calcul exascale

La puissance exascale en neuroscience

Les progrès en neuroscience reposent sur une informatique de pointe et une puissance de calcul exascale.

L’étude du cerveau et de ses maladies nécessite l’utilisation de méthodes très avancées et implique le traitement d’énormes quantités de données. Human Brain Project (HBP) a publié un nouveau document sur le sujet expliquant l’utilité de l’informatique en neuroscience ainsi que les défis en matière de données.

HBP, un projet pour la science du cerveau

Le Human Brain Project ou HBP, financé par l’Union européenne, s’appuie sur les plus grandes avancées technologiques afin d’étudier le cerveau et ses maladies. Les approches des chercheurs incluent l’informatique et la neuro-informatique ainsi que l’intelligence artificielle.

D’après le directeur scientifique, Katrin Amunts, la compréhension du cerveau implique des connaissances à tout niveau, notamment de la génomique, des cellules et de toutes les synapses. Autrement dit, la neuroscience travaille avec quantités de données, nécessitant ainsi l’utilisation d’un supercalculateur.

Thomas Lippert, le responsable du supercalcul, affirme que la demande de puissance de calcul augmente au sein de la communauté des neuro-chercheurs. Pour répondre à ces besoins, HPB développe des outils adaptés à l’étude du cerveau. Ils ont récemment publié un nouveau document qui explique comment les progrès en neuroscience nécessitent une puissance de calcul exascale.

Une puissance de calcul exascale pour s’attaquer aux défis de la neuroscience

Le cerveau humain comporte des trillions de points de contacts constitués par environ 86 milliards de neurones. Cela signifie que l’imagerie d’un cerveau pourrait produire plusieurs pétaoctets de données. En d’autres termes, avec une microscopie électronique de l’ensemble du cerveau, les chercheurs pourraient obtenir plus d’un exaoctet d’informations.

Selon Amunts, ce défi ne peut être relevé qu’en combinant les recherches sur le cerveau, la médecine et l’informatique. Human Brain Project a développé une infrastructure qui fournit les outils, les données et les services nécessaires. Appelée Fénix, celle-ci permet d’accéder aux principaux systèmes de supercalculateurs européens.

L’Europe prévoit de déployer deux supercalculateurs exascale d’ici cinq ans. Ils seront acquis par l’EuroHPV JU (entreprise commune européenne pour le calcul à haute performance). Pour Amunts, la communauté de recherche en neuroscience serait déjà prête à profiter de la puissance de ces systèmes exascale. Néanmoins, ce ne sera sûrement pas le seul domaine de la science qui en bénéficierait.

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