Si de plus en plus d’entreprises intègrent l’IA générative au sein de leur organisation, Nintendo a déclaré que quoi qu’il se passe, elle n’utilisera jamais des outils comme Midjourney dans la génération des images qui composent ses jeux vidéo.
Ce n’est pas le cas pour Squanch Games qui a lancé High on life en décembre 2022. Mais aussi pour Ubisoft qui s’est intéressé de près à l’IA générative ces derniers temps.
Un non catégorique de la part de Nintendo
Récemment, le président de Nintendo, Shuntaro Furukawa a donné son avis sur la prolifération de l’IA générative dans presque tous les secteurs d’activité.
C’est alors lors d’une cession de question réponse qu’il a partagé sa vision. « Oui, les Ia génératives sont créatives. Mais le problème réside dans le respect de la propriété intellectuelle », a-t-il ajouté.
Il souligne que Nintendo ne date pas d’hier et que l’entreprise a plusieurs années d’expérience dans le développement de jeux vidéo.
Furukawa et ses équipent espèrent alors user de cette maturité pour offrir une meilleure expérience à leurs clients.
Par contre, le président réitère l’interdépendance qui subsiste entre l’intelligence artificielle et le développement de jeux vidéo en 2D.
Quoi qu’il en soit, Nintendo reste sur sa position de ne jamais recourir à l’IA générative dans la création de ses produits.
Quand Nintendo refuse de participer à la course à l’IA
Nintendo fait partie des entreprises les plus traditionnelles du marché du jeu vidéo. Ce n’est donc pas une surprise si elle a décidé de ne pas participer à la course à l’IA.
Et même si elle dispose des meilleurs développeurs, cela n’empêche pas que les consommateurs larguent ses jeux.
C’est justement le cas de la Nintendo Switch qui a récemment fait l’objet d’un préjudice quelques jours après son lancement.
En tout cas, Nintendo, même sans passer par l’IA générative telle que Midjourney, a réussi à se démarquer de la concurrence.
Il n’y a qu’à voir le dernier The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom pour en avoir le cœur net.
Une position nuancée sur le marché des jeux vidéo
Tout compte fait, Nintendo n’est pas vraiment contre l’IA générative comme DALL-E, Midjourney, ou encore ChatGPT.
L’entreprise reste en effet prudente sur l’utilisation de ce type de technologie. Et Shuntaro Furukawa, d’après sa déclaration, a été bien clair que c’est l’IA générative de texte qu’il refuse d’utiliser.
Ce qui veut dire que la société utilise tout de même l’intelligence artificielle, mais dans un autre domaine de création de jeux vidéo.
En somme, le président préfère éviter que l’IA générative ne remplace les employés de Nintendo. À ce titre, il a tort et a raison en même temps.
La concurrence a déjà recours à l’IA dans le développement de leurs jeux. Ce qui devrait également être le cas pour Nintendo pour rester dans la course.
Le vrai problème dans cette histoire, c’est la position de Nintendo qui reste disruptive pour le marché des jeux vidéo.
Ce qui n’est pas le cas pour Microsoft et Sony qui ont tous les deux utilisé l’IA dans la génération de dialogue dans leurs jeux respectifs.
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