Aux dernières nouvelles, OpenAI a lancé une initiative visant créer une alliance mondiale pour rivaliser avec la Chine en matière d’intelligence artificielle. Selon Bloomberg, OpenAI va mettre les États-Unis à la tête de ce pacte.
L’annonce a été faite mercredi dernier lors d’un évènement organisé par le Centre stratégique et internationale.
Dans ses déclarations, OpenAI indique que cette alliance va débuter avec les États-Unis et ses pays voisins.
Mais plus tard, l’initiative va s’étendre aux autres pays alliés des Américains. Sauf qu’OpenAI n’a pas encore mentionné de quels pays il s’agit.
Encore un manque de puissance de calcul à pallier du côté d’OpenAI
Selon le rapport, ce projet d’OpenAI se concentrerait davantage sur les ressources nécessaires au développement de l’IA. Notamment les talents, le financement et les chaînes d’approvisionnement.
Par ailleurs, le projet politique d’OpenAI propose également que les États-Unis soutiennent les projets d’infrastructures énergétiques.
Ils devront parallèlement faciliter la remise en service des réacteurs nucléaires. Cela tout en faisant appel à la marine américaine pour répondre aux besoins énergétiques de l’IA.
NEW: OpenAI's official "blueprint for U.S. AI infrastructure" involves AI economic zones, tapping the U.S. Navy's nuclear power experience & privately-funded gov projects, according to a document viewed by CNBC, which OpenAI plans to present today in D.C. https://t.co/ol8xQ5U7PJ
— Hayden Field (@haydenfield) November 13, 2024
Quant à lui, le PDG d’OpenAI, Sam Altman, a déclaré le 31 octobre dernier que le manque de capacité de calcul entrave le déploiement des produits de son entreprise.
Il a d’ailleurs expliqué que la complexité croissante des modèles IA les a conduit à des limitations et à des choix difficiles concernant l’allocation de la puissance de calcul.
Plus de 10 milliards de dollars alloués à l’infrastructure IA américaine dans le cadre de l’alliance OpenAI
Pour concrétiser son idée, on sait aujourd’hui qu’OpenAI prévoit de réunir des investisseurs mondiaux. Cela afin de dépenser des dizaines de milliards de dollars dans l’infrastructure de l’IA aux États-Unis. En particulier dans des centres de données, dans des turbines de refroidissement, des générateurs et dans la fabrication de semi-conducteurs.
Par ailleurs, Sam Altman aurait déclaré que la réduction de la pénurie de puces d’IA utilisées pour former de grands modèles linguistiques pourrait nécessiter entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars, alors que le marché mondial actuel des semi-conducteurs devrait atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de la décennie.
Je me demande si la France va, elle aussi, émerger en tant que pionnier de l’IA. Si oui, peut-on espérer une collaboration entre les leaders du marché français ? Notamment Kyutai et Mistral.
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