Amazon, connu pour Alexa, son assistant vocal, semble tarder dans le déploiement de son IA. Au lieu de cela, l’entreprise décide d’investir 4 milliards de dollars dans Anthropic, le propriétaire de Claude AI. Je me demande pourquoi l’IA Alexa n’a pas encore été lancée. Est-ce qu’elle a encore besoin d’amélioration ? Ou n’arrive-t-elle pas à satisfaire les besoins des utilisateurs en matières d’ergonomie ?
À titre de comparaison, Apple a récemment lancé l’Apple Intelligence. Faisant intégrant dans son IA de nombreuses fonctionnalités plus faciles à prendre en main, bien qu’elles ne prennent pas encore le français.
Quant à Amazon, l’IA Alexa semble encore avoir du mal à répondre aux requêtes de manière fluide et naturelle.
Des retards inattendus freinent Amazon dans le déploiement d’Alexa IA
Ces doutes se confirment après que Fortune a publié un document affirmant que l’IA Alexa présente encore quelques limitations.
Le gros problème qui bloque Amazon dans le lancement d’Alexa IA relève en effet de la latence du système.
Et selon les documents que Fortune a partagés, l’IA prend plus de temps que prévu dans la génération des réponses.
Ce qui a ensuite réduit à néant son score de satisfaction après que les testeurs l’ont testé. Soit une note de seulement 4,57 contre un objectif initial de 5,5 sur 7.
Tous ces facteurs réunis ont fait qu’Amazon a décidé de reporter la date de lancement de l’IA Alexa qui était initialement prévue pour le 14 novembre dernier.
Alexa is at it again…..!! 👀
This time telling us the future of what Hurricane Milton will become and the damage it will cause…
Why does AI know this before it even happened…? pic.twitter.com/QGghGCgWiL— Isaac’s Army (@ReturnOfKappy) October 7, 2024
Mais aussi…
Outre le problème de latence dont fait objet l’IA Alexa, c’est qu’elle pourrait ne pas être compatible avec les modèles mois récents.
Par conséquent, pour y avoir accès, on serait obligé de passer par une mise à niveau. Ce qui n’est pas du tout étonnant puisque seuls les derniers modèles peuvent prendre en charge les nouvelles fonctionnalités fournies avec l’IA.
Or, une crainte persiste chez Amazon concernant une éventualité dans laquelle ses clients seront contrariés de passer par une mise à jour sans pouvoir accéder à l’IA d’Alexa.
Une autre contrainte que je qualifierai de « problème non critique » : l’apparition de Claude AI dans la liste des partenaires d’Amazon.
Pourtant, Claude, ne prenant pas encore en charge le mode vocal comme ChatGPT, se positionne comme la meilleure alternative au chatbot d’OpenAI.
En tout cas, le partenariat avec Anthropic devrait donner un coup d’avance à Amazon. Et pourquoi pas, doter Claude AI d’un mode vocal.
Réservations, commandes, paiements, Alexa se prépare à tout faire seule
Au-delà des retards technologiques d’Alexa, une fuite révèle des transformations stratégiques dans l’écosystème des services connectés d’Amazon.
L’entreprise envisage cependant de repenser fondamentalement l’interaction entre son assistant vocal et ses partenaires commerciaux tels que GrubHub, Ticketmaster et Uber.
La vision d’Amazon se concentre désormais sur une approche où l’intelligence artificielle d’Alexa deviendrait véritablement autonome.
Plutôt que de rediriger l’utilisateur vers des applications tierces, l’assistant intelligent ambitionne de réaliser directement les tâches complexes.
Imaginez un scénario dans lequel une simple commande vocale permettrait à Alexa de réserver une place de cinéma. Ou encore de recommander automatiquement votre plat de restauration rapide favori, en exploitant intelligemment les données de vos comptes personnels, sans intervention manuelle.
Quoi qu’il en soit, ce concept soulève des interrogations par rapport à la confiance des utilisateurs.
La précision des actions automatisées et la sécurisation des transactions financières constitueront alors des enjeux déterminants.
Et le plus grand risque, c’est qu’un malentendu vocal pourrait potentiellement conduire à des dépenses involontaires.
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