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Sommes-nous tous dans la Matrice ? Ce physicien argumente que notre univers n’est qu’un vaste programme informatique

Le physicien Melvin Vopson de l’université de Portsmouth soutient dans un livre au titre évocateur « Reality Reloaded » que notre monde n’est qu’une gigantesque simulation, une sorte de théâtre de marionnettes.

Vous souvenez-vous de Matrix, cette saga culte des années 2000 où l’humanité vit prisonnière d’une simulation informatique ? Un physicien britannique vient d’alimenter ce scénario en affirmant détenir la preuve que notre univers n’est qu’une vaste simulation numérique. Une théorie aussi fascinante que dérangeante.

Le principe d’entropie en question

À l’origine de cette thèse surprenante se trouve le deuxième principe de la thermodynamique, établi en 1824 par le Français Sadi Carnot. Celui-ci stipule que l’entropie, c’est-à-dire le désordre au sein d’un système isolé, ne peut que croître ou stagner, mais jamais décroître. C’est ce fameux principe d’accroissement de l’entropie que le physicien Melvin Vopson, de l’Université de Portsmouth, remet en cause.

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Selon Vopson, ce principe ne s’appliquerait pas aux systèmes d’information, considérés comme un cinquième état de la matière au même titre que les solides, liquides, gaz et plasmas. Les scientifiques estiment en effet que la matière observable contient des informations spécifiques sur les interactions entre ses particules constitutives.

Vivrions-nous dans une simulation ?

Après avoir étudié ces systèmes informationnels, Vopson a constaté que leur entropie pouvait soit demeurer constante, soit même décroître vers un état d’équilibre, contredisant ainsi la loi de Carnot. Fort de cette observation, le chercheur a établi une « deuxième loi de l’infodynamique » régissant le comportement entropique des systèmes d’information.

Mais ce n’est pas tout. Vopson va plus loin en suggérant que cette nouvelle « loi » pourrait accréditer la thèse selon laquelle notre univers ne serait qu’une immense simulation informatique. Une hypothèse certes audacieuse, mais qui mérite d’être prise au sérieux selon ses dires, au vu de ses implications en physique atomique, en cosmologie et en biologie.

Reste à déterminer si cette théorie de la simulation résistera à l’épreuve des faits scientifiques. Si elle s’avère exacte, elle bouleverserait notre conception de la réalité. Pour l’heure, considérons cette piste comme un stimulant cérébral plutôt qu’une raison de sombrer dans une crise existentielle, comme dans le film Matrix !

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