Est-ce que nous nous tournons vers des VTC Uber conduits par l’IA avec les gig workers de l’entreprise qui se mettent à entraîner d’intelligence artificielle ? Une question que beaucoup de monde se sont posés avec cette nouvelle face cachée d’Uber mis au grand jour !
Uber, connu pour avoir révolutionné le secteur des transports, se réinvente une fois de plus. Mais cette fois, ce ne sont pas des trajets en voiture qui sont au centre de son évolution. L’entreprise diversifie son activité en recrutant des « gig workers » pour entraîner des modèles d’IA. Cette initiative, pilotée par une nouvelle division nommée Scaled Solutions, marque une entrée stratégique dans le marché en pleine expansion de l’annotation et du marquage de données. Uber et l’IA semblent filer le parfait amour. Explication !
De la route au clavier IA : un nouveau rôle pour les gig workers d’Uber ?
Historiquement, Uber s’est appuyé sur une armée mondiale de chauffeurs pour offrir des services de transport à la demande. Aujourd’hui, l’entreprise redéfinit les opportunités offertes à ses travailleurs en les intégrant dans l’univers de la technologie.
Leurs missions ? Ils se chargent d’annoter des données, notamment l’étiquetage précis des vidéos, des images et des textes afin d’améliorer la performance des modèles d’IA d’Uber. Ensuite, ils devront également former ses modèles. En travaillant sur des projets pour Uber et des clients externes, ces travailleurs contribuent à rendre les systèmes intelligents plus performants et plus fiables.
Pourquoi Uber s’est tourné vers ce secteur en embauchant des petites mains derrière leurs écrans ?
Alors, si Uber a décidé d’embaucher des gig workers pour entraîner des modèles IA c’est tout simplement parce que le secteur de l’étiquetage de données connaît une forte croissance grâce à l’essor de l’IA. C’est aussi la raison pour laquelle des entreprises comme Scale AI, leader du marché, investissent massivement dans ce domaine. Cette année, Scale AI a levé 1 milliard de dollars, atteignant une valorisation impressionnante de 13,8 milliards de dollars.
Uber a donc identifié un potentiel lucratif dans ce domaine. Sa division Scaled Solutions ne se limite pas à servir ses propres besoins : elle fournit déjà ses services à des entreprises externes. Cela est le cas d’Aurora Innovation spécialisée dans les véhicules autonomes et de Niantic connu pour les jeux vidéo comme Pokémon GO.
Un recrutement à travers le monde ou presque ?
Afin de mener à bien son projet lié à l’IA, Uber a commencé à recruter des contractants dans des pays tels que les États-Unis, le Canada ou encore l’Inde. Le géant de la VTC a étendu son vivier de talents dans d’autres pays pour un travail plus vaste et compétitif. Ces nouveaux rôles s’inscrivent dans une économie de l’emploi évolutive où les tâches numériques prennent une importance
Si cette initiative semble prometteuse, elle soulève cependant des questions, à savoir les conditions de travail de ces gig workers, notamment la rémunération et la préparation au changement. Ensuite, il y a la question liée à l’automatisation croissante. En effet, ces gig workers entraînent des IA, qui dans le futur pourraient réduire l’intervention humaine dans divers secteurs. La conduite des taxis par l’IA générative est certainement dans la ligne de mire d’Uber !
En transformant ses gig workers en entraîneurs d’IA, Uber anticipe un futur où l’intelligence artificielle jouera un rôle central dans de nombreux aspects de la société. Ce repositionnement stratégique permet à l’entreprise de s’adapter aux besoins changeants du marché et de diversifier ses revenus, tout en offrant à ses travailleurs de nouvelles opportunités. Reste à savoir jusqu’où elle est prête à aller pour l’IA !
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