Des chatbots capables d’engager une discussion naturelle, des systèmes pouvant générer des vidéos dignes de blockbusters, des images IA qui inondent internet, tous ces éléments nous amènent à nous demander jusqu’où va aller l’évolution de l’intelligence artificielle… Et là, je ne parle pas encore des investissements massifs des entreprises pour conquérir la première place du podium.
SoftBank par exemple, vient d’investir un demi-milliard de dollars dans OpenAI, le créateur de ChatGPT.
En France, on a vu apparaître de nouveaux startups et modèles d’IA génératives. Notamment Moshi, développé par Kyutai, ou encore Mistral AI qui a récemment lancé Pixtral 12B.
Du côté d’Apple, ils ont déployé l’Apple Intelligence avec l’iPhone 16. Mais malheureusement, on n’y a pas encore droit si on réside en France. Est-ce en raison de l’AI Act ? L’avenir nous le dira.
En tout cas, en Amérique, Gavin Newsom, le gouverneur de Californie, a aussi rejeté la proposition de loi qui devait permettre l’encadrement des technologies d’intelligence artificielle.
Et ce veto intervient justement dans un contexte où l’IA continue d’évoluer rapidement. Des questions se posent cependant sur les prochaines avancées majeures dans ce domaine technologique en constante mutation.
IA en entreprise, quelles priorités pour les dirigeants ?
Pour l’année à venir, les entreprises prévoient d’investir massivement dans les domaines les plus prometteurs de l’IA.
Il s’agit notamment de l’IA générative, de l’apprentissage automatique, de la gouvernance des données et ses plateformes d’IA.
Le rapport CIO Vision 2025 du MIT souligne d’ailleurs que la priorité sera donnée à l’expansion de l’IA et du machine learning dans divers secteurs de l’entreprise.
Sauf que ces projets nécessitent généralement des investissements importants en technologies et infrastructures d’IA.
Cela dit, on estime que 30% des décideurs verront leurs revenus augmenter grâce à l’IA d’ici 2025. Cette prédiction s’explique selon moi par l’impact positif de l’intelligence artificielle sur l’efficacité opérationnelle et la prise de décision.
Pour les 70 % restants, ils craignent que des problèmes liés aux données, tels que la qualité, la confidentialité et la sécurité, puissent entraver ces objectifs.
Ce qui confirme qu’il est préférable de se concentrer davantage sur la qualité des données que sur la performance du modèle.
Le monde professionnel sera sous l’emprise de l’IA
L’impact de l’IA s’annonce également significatif dans plusieurs secteurs pour l’année d’exercice 2025.
Dans le domaine de la santé par exemple, les médecins devraient pouvoir mieux analyser les dossiers médicaux de leurs patients. Ce qui améliorera par la suite l’analyse des données. Donc de mieux les diagnostiquer et de prescrire les traitements les plus adaptés.
Côté mobilité et transports, on a déjà eu droit à des systèmes offrant un niveau de sécurité supérieur. Comme le cas des véhicules autonomes de niveau 4 de Wayve et d’Uber.
En ce qui concerne l’éducation, il ne devrait plus y avoir des restrictions sur les chatbots IA tels que ChatGPT d’OpenAI ou Claude d’Anthropic.
En gros, le milieu professionnel sera le plus touché par l’IA pour l’année à venir. Ce qui profitera davantage les dirigeants et les managers, ainsi que ceux qui ont besoin d’un outil IA pour la planification des tâches.
90 % du contenu en ligne sera généré par IA d’ici 2025
Comme je l’ai mentionné en début de cet article, le contenu IA a déjà inondé internet. Mais ça ne s’arrêtera pas là.
Près de 90 % du contenu en ligne devrait être généré par l’intelligence artificielle d’ici 2025. Du moins, c’est ce qu’a souligné Nina Schick, experte en IA.
Mais est-ce suffisant et serait-ce la meilleure approche pour garantir la fiabilité et l’authenticité du contenu ? J’en doute fort !
Au contraire, cela va intensifier la désinformation et favoriser la prolifération des deepfakes.
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