Créer 100 000 startups en un an, et cela grâce à l’IA est le pari fou que l’entreprise new-yorkaise Audos, souhaite lancer, et voici comment elle compte y parvenir !
Imaginez que nous sommes dans un monde où lancer une entreprise devient aussi simple que discuter avec un chatbot ! C’est exactement ce qu’Audos, une startup basée à New York veut faire. En effet, ses cofondateurs, Henrik Werdelin et Nicholas Thorne, ont surpris le monde après avoir annoncé qu’ils ont l’objectif de lancer 100 000 entreprises par an grâce à l’IA. Rêve ou réalité ? Voici ce que vous devez savoir sur le sujet !
D’une entreprise classique à usine à startup boostée par l’IA !
Henrik Werdelin n’en est pas à son coup d’essai. Pendant plus de 15 ans, il a accompagné la création de marques emblématiques via son précédent studio Prehype. Mais avec Audos, il change d’échelle radicalement.
Plutôt que d’aider quelques fondateurs triés sur le volet, il veut démocratiser l’entrepreneuriat. Cela permettra à n’importe qui, sans bagage technique, de lancer une entreprise numérique avec l’aide de l’IA.
Pourquoi maintenant ? L’essor fulgurant des outils IA, combiné à une instabilité croissante du marché du travail, crée une opportunité inédite. Des milliers de personnes cherchent à se réinventer professionnellement, et l’IA leur tend la main !
Comment une pub Insta peut lancer la machine à 100 000 startups avec l’IA ?
Audos s’adresse à ce qu’il appelle les « everyday entrepreneurs ». Ces derniers sont en effet des individus qui ont des idées mais manquent de savoir-faire technique ou d’accès au capital. Le processus est simple. Tout commence souvent par une publicité Instagram du type « Vous avez déjà songé à lancer quelque chose ? ».
En quelques clics, un agent IA entre en conversation avec le futur fondateur. Il va explorer son idée, cibler une clientèle potentielle, puis tester l’idée en conditions réelles grâce aux algorithmes publicitaires de Meta.
Jusqu’ici, Audos a déjà lancé des centaines de micro-entreprises via l’IA. Nous pouvons compter un mécanicien automobile qui aide à interpréter les devis de réparation, une plateforme de services funéraires numériques, un coach de swing de golf virtuel, un nutritionniste IA…
Werdelin les appelle, non sans humour, les « donkeycorns », le total opposé des « licornes » de la Silicon Valley, mais tout aussi utiles et rentables !
Un modèle sans equity mais avec un prix
Contrairement aux accélérateurs traditionnels, Audos ne prend pas de part au capital. À la place, il à prélève 15 % des revenus générés par les entreprises qu’il aide créer. En échange, les fondateurs reçoivent jusqu’à 25 000 $ de financement ainsi que des outils IA pour concevoir et lancer leurs produits.
Vienne s’ajouter à cela un accompagnement marketing via les réseaux sociaux. Mais ce modèle a ses limites. Une taxe de 15 % « à vie » sur le chiffre d’affaires peut, à long terme, peser lourd sur les épaules des créateurs. Pour certains, le deal en vaut la peine. Cependant, d’autres prévoient déjà d’accéder à des outils similaires en open-source ou low-cost.
Quelles sont les ambitions des fondateurs de ces 100 000 de startups boostées par l’IA ?
Werdelin ne cache pas ses ambitions : « Nous voulons créer un million d’entreprises qui génèrent un million de dollars chacune », dit-il. Ce serait un chiffre d’affaires global de mille milliards de dollars. Utopie ? Peut-être pas.
Audos a déjà levé 11,5 millions de dollars en seed auprès de True Ventures, Offline Ventures et d’investisseurs prestigieux comme Niklas Zennström (cofondateur de Skype) ou Mario Schlosser de chez Oscar Health.
Pour l’instant, la société ne compte que cinq employés. Mais si son pari réussit, elle pourrait bien redéfinir le paysage entrepreneurial mondial. Dans un contexte de désillusion face à l’emploi classique, Audos propose une autre alternative. La startup opte plutôt pour la micro-entreprise à impact personnel, accessible, agile, et portée par l’IA. Que pensez-vous de cette initiative : flop ou top ?
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