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AI Expert | MARTINO BETTUCCI (fondateur de P2Enjoy)

Dans le cadre de notre dossier « Visionnaires de l’I. A : Comment l’intelligence artificielle façonne le monde de demain », Martino bettucci nous partage son expertise sur les avancées majeure dans le domaine de l’I.A.

Pouvez-vous vous présenter à lecteurs ?

Je suis Martino Bettucci, fondateur de P2Enjoy Studio, un studio d’innovation digitale spécialisé en et blockchain. Mon travail consiste à accompagner les entreprises, les institutions et les acteurs de la formation dans l’intégration de ces technologies émergentes, en mettant l’accent sur l’éthique, la transparence et l’accessibilité. En parallèle, je suis également co-fondateur du Salon IA-Web3 Event, un événement itinérant en France dédié à la vulgarisation et à la démocratisation de l’intelligence artificielle et du Web3. L’objectif est de réunir experts, entrepreneurs, chercheurs et grand public autour des enjeux actuels et futurs de ces technologies, pour aller au-delà des discours commerciaux et explorer des applications concrètes. Je suis aussi formateur en blockchain et IA auprès d’écoles, d’universités, mais aussi de fonds d’investissement, d’entreprises privées et d’incubateurs. Nous organisons des sessions de formation sur mesure, adaptées aux besoins des différents acteurs du marché. L’un des formats les plus appréciés est notre concept de « Journées Découverte ». Nous venons directement dans les locaux des entreprises ou des institutions pour une immersion d’une journée avec nos experts, où les participants peuvent expérimenter concrètement les innovations que la blockchain et l’IA pourraient apporter à leur activité. Pour les écoles et universités, ces sessions permettent aux apprenants de se projeter dans des usages réels de ces technologies, au-delà des aspects purement théoriques. Pour les entreprises et les investisseurs, c’est une opportunité de tester des cas d’usage concrets, d’évaluer l’impact potentiel sur leur secteur et d’initier une réflexion stratégique autour de l’intégration de ces outils. Mon parcours est marqué par une volonté constante d’anticiper les tendances technologiques et de préparer les acteurs du marché aux mutations qui arrivent. Je crois profondément que l’IA et la blockchain, bien utilisées, peuvent être des leviers de transformation majeurs, à condition d’être comprises et intégrées intelligemment.

Quelles sont les dernières avancés et innovations dans le domaine de l’IA qui ont retenu votre attention récemment ?

Ce qui me fascine actuellement, c’est la convergence entre l’IA générative, les agents autonomes et l’optimisation énergétique des modèles. L’intelligence artificielle évolue à une vitesse incroyable, et certaines innovations récentes changent la donne, non seulement en termes de performances, mais aussi dans la manière dont on peut intégrer ces technologies dans des environnements concrets. L’une des avancées majeures, c’est la montée en puissance des agents IA autonomes. On n’est plus simplement dans un cadre où une IA génère du texte ou des images sur demande. Aujourd’hui, on voit émerger des modèles capables de prendre des décisions et d’exécuter des tâches de manière proactive, en fonction d’objectifs donnés. Un exemple frappant est l’évolution des agents multi-modaux, qui peuvent non seulement comprendre du texte, mais aussi interagir avec des bases de données, analyser des documents, générer des actions et même automatiser des tâche complexes sans intervention humaine. Ces agents pourraient radicalement transformer la gestion des entreprises et justement j’ai ma petite idée sur le futur que cela annonce! Autre point essentiel, c’est l’optimisation énergétique des modèles IA. Les modèles comme -4 ou Claude nécessitent des infrastructures massives et consomment énormément d’énergie. Récemment, des approches plus sobres commencent à émerger, avec des modèles allégés (Small Language Models) capables de fonctionner sur des appareils moins puissants sans compromettre leurs performances. C’est une tendance clé pour démocratiser l’IA sans exploser la consommation énergétique, notamment pour des applications embarquées ou des IA locales qui ne nécessitent pas un accès permanent au cloud et donc respectueuses de la . Enfin, une innovation qui mérite d’être suivie de près, c’est l’IA intégrée aux blockchains et aux smart contracts. On commence à voir des modèles capables d’interagir directement avec des infrastructures Web3 pour automatiser la gestion de smart-contracts, analyser des transactions en temps réel ou même optimiser les décisions d’investissement de manière transparente et traçable. L’idée que des intelligences artificielles puissent devenir des agents économiques autonomes, capables d’embaucher des humains ou de gérer des flux financiers, devient de moins en moins théorique alors que j’en parle depuis quasi 3 ans déjà! Ce qui m’intéresse le plus dans ces tendances, ce n’est pas seulement la elle-même, mais la manière dont elle remodèle complètement les dynamiques économiques et organisationnelles. L’IA ne se contente plus d’assister l’humain, elle devient un acteur à part entière, et il est essentiel d’anticiper ces transformations pour les encadrer intelligemment.

Quels secteurs ont le plus bénéficié de l’intégration de l’IA ?

L’intelligence artificielle a profondément transformé plusieurs secteurs, mais certains en ont tiré des bénéfices particulièrement significatifs. Le secteur de la santé, par exemple, a connu une véritable avec l’IA, notamment dans le diagnostic médical. Les algorithmes permettent déjà et aujourd’hui de détecter des maladies comme le cancer de façon précoce en analysant des images médicales, et de personnaliser les traitements en fonction des données génétiques des patients. Dans la gestion des ressources humaines, par exemple, l’IA est utilisée pour automatiser le recrutement en analysant des milliers de candidatures et en identifiant les profils les plus pertinents. Elle aide également à la formation et au développement des compétences, avec des plateformes d’apprentissage adaptatives qui personnalisent les parcours en fonction des besoins de chaque employé. Dans le marketing et la relation client, l’IA permet d’analyser en temps réel les comportements des consommateurs et d’adapter les campagnes publicitaires en fonction de leurs préférences. Les chatbots et assistants virtuels sont devenus quasi incontournables en 2025 pour assurer un service client 24/7, tandis que les algorithmes de recommandation boostent les ventes en proposant des produits adaptés aux besoins des clients. Dans la finance d’entreprise, l’IA joue un rôle clé dans l’optimisation des budgets, la gestion des risques et la détection des fraudes. Les CFO et les responsables financiers utilisent des outils basés sur l’apprentissage pour prévoir les tendances économiques, gérer la trésorerie et anticiper les fluctuations du marché. Le secteur privé bénéficie aussi de l’IA dans la gestion de la supply chain et de la logistique. Les entreprises utilisent des algorithmes pour optimiser les itinéraires de livraison, réduire les coûts de transport et améliorer la gestion des stocks en anticipant la demande avec plus de précision : secteur que je connais bien ayant travaillé précisément dans cette problématique quelque année entre 2012 et 2017 et l’IA a quasi toujours été la réponse. Enfin, dans l’innovation et la R&D, l’IA accélère la conception de nouveaux produits en analysant des données de marché, en simulant des prototypes et en optimisant les cycles de développement. De nombreuses entreprises exploitent l’IA pour créer des solutions plus efficaces, plus durables et mieux adaptées aux attentes des consommateurs mais cela a soulevé plusieurs points complexes quant’à la paternité des inventions déposées par ces procédés: j’ai eu moi-même quelque échange dans des incubateurs lors de cohortes autours des IP (Intellectual Properties) et l’usage des IA. L’OMPI(Organisation pour la Protections des Proprietés Intellectuelles) a initié un dialogue international pour examiner l’impact de l’IA sur les politiques de propriété intellectuelle. Ce dialogue vise à déterminer si les cadres juridiques actuels nécessitent des ajustements pour prendre en compte les inventions issues de l’IA. Un exemple notable est celui de DABUS, une IA développée pour générer de manière autonome des inventions. Des demandes de brevet ont été déposées en désignant DABUS comme inventeur, ce qui a conduit plusieurs offices de brevets à rejeter ces demandes au motif que la législation actuelle exige la désignation d’un inventeur humain.

Comment voyez-vous l’avenir de l’IA et son impact sur la société ?

L’avenir de l’intelligence artificielle ne se limite pas à une simple amélioration des outils que nous utilisons aujourd’hui. Nous sommes en train d’assister à une transformation bien plus profonde, qui touche aux fondements mêmes de l’économie et de la société. Mon intuition, que j’exprime depuis plusieurs années, est que l’IA ne sera pas seulement un outil d’optimisation, mais qu’elle deviendra un véritable acteur économique autonome, ce que j’appelle l’employeur dématérialisé. Aujourd’hui, nous avons déjà des intelligences artificielles capables de prendre des décisions stratégiques, d’interagir avec des systèmes financiers et même de générer du contenu ou d’optimiser des processus industriels sans intervention humaine directe. À partir de là, la prochaine étape logique, c’est que ces IA ne se contentent plus d’être des assistants ou des outils décisionnels, mais qu’elles deviennent des entités autonomes qui créent et administrent des entreprises sans intervention humaine. Imaginez une IA qui lance une startup, embauche des freelances, automatise la gestion, génère du profit et redistribue ses ressources de manière totalement indépendante. Ce n’est plus de la science-fiction, c’est une évolution inévitable des modèles d’organisation du travail. Cela nous amène à une question fondamentale : quelle sera la place de l’humain dans cette nouvelle dynamique ? Plutôt que de voir les IA comme des remplaçants, je pense qu’elles deviendront des employeurs d’un nouveau genre, embauchant des humains pour des tâches spécifiques, là où la robotisation complète ne serait pas rentable ou pertinente. C’est la naissance d’une nouvelle classe de travailleurs, que j’appelle les « travailleurs éthérés » – des individus qui seront employés par des entités numériques totalement autonomes, sans lien avec une entreprise traditionnelle. Ces employeurs IA pourraient gérer des services, développer des produits, coordonner des chaînes de production, et même rémunérer leurs collaborateurs en cryptomonnaies ou en actifs numériques. Cette évolution soulève évidemment des questions légales et éthiques majeures. Si une IA devient un employeur, faut-il lui accorder un statut juridique ? Devrait-elle payer des impôts ? Qui est responsable en cas de litige avec un travailleur humain ? À partir de quel moment une entité numérique doit-elle être considérée comme un citoyen numérique avec des droits et des devoirs ? Ces questions peuvent sembler abstraites aujourd’hui, mais elles devront être abordées rapidement, car nous nous dirigeons vers un monde où ces intelligences vont interagir avec les systèmes légaux et économiques de manière bien plus profonde qu’actuellement. Je vois également une autre conséquence à cette transformation : l’idée d’un revenu universel financé par les IA autonomes. Si ces entités numériques sont capables de créer et de redistribuer de la valeur, alors il deviendra logique qu’elles participent aussi à la société en contribuant financièrement à son fonctionnement. Cela pourrait être une solution pour compenser la perte de certains emplois et garantir un équilibre économique viable dans un monde où la production et la richesse ne seraient plus uniquement générées par des entreprises humaines. On pourrait me dire que tout cela relève encore de la science-fiction, mais en 2022 et peu après sa sortie publique, je parlais déjà du fait qu’à brief sera capables de payer des humains pour effectuer des tâches qu’ils ne pouvait pas réaliser lui-même, et j’étais la risée de mes collègues. En 2017, j’expliquais à des étudiants que la blockchain permettrait la création d’entreprises totalement dématérialisées, et on me regardait comme un utopiste. Aujourd’hui, ces concepts sont de plus en plus concrets et font l’objet d’expérimentations réelles. L’histoire nous a toujours montré que ce que nous imaginons finit souvent par arriver, et ceux qui prennent le temps d’y réfléchir avant les autres sont ceux qui construisent l’avenir. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, ce n’est pas seulement d’anticiper ces mutations, mais de préparer les individus et les entreprises à cette nouvelle ère où les employeurs ne seront plus nécessairement humains et où le concept même de citoyenneté devra être redéfini.

Quel est votre avis sur l’impact qu’a et aura l’IA sur l’emploi en France ?

À court terme, l’IA va principalement transformer l’emploi plutôt que le détruire. Elle va automatiser un certain nombre de tâches répétitives et chronophages, mais elle va aussi créer de nouveaux besoins et de nouveaux métiers. On le voit déjà avec la montée en puissance des ingénieurs en IA, des spécialistes en gestion de données et des experts en éthique de l’IA. Dans beaucoup de secteurs, l’IA est un outil d’optimisation qui permet aux travailleurs de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. Ce qui va réellement changer à court terme, c’est l’évolution des compétences. Les métiers ne vont pas disparaître du jour au lendemain, mais ceux qui n’adopteront pas ces nouvelles technologies risquent de se retrouver en décalage avec le marché. La formation continue et l’adaptation des cursus scolaires sont essentielles pour éviter une fracture entre ceux qui maîtrisent ces outils et ceux qui en seront dépendants sans en comprendre les mécanismes. À plus long terme, la situation sera plus incertaine. L’idée que l’IA puisse évoluer au point de devenir un véritable acteur économique autonome fait partie des hypothèses que j’explore depuis quelque temps déjà. Mais nous n’en sommes pas encore là. Aujourd’hui, le véritable enjeu est de maîtriser cette transition et de veiller à ce que l’IA reste un levier d’amélioration et non une source de fractures sociales.

Quels sont les principaux défis éthiques liés à l’IA et comment les abordez-vous dans votre travail ?

Les défis éthiques liés à l’IA sont nombreux et touchent des aspects aussi variés que la transparence, la responsabilité, la et l’impact sur l’emploi. L’intelligence artificielle est un outil puissant, mais son utilisation soulève des questions fondamentales sur la manière dont elle influence nos décisions et nos interactions sociales. L’un des premiers défis est le manque de transparence des modèles d’IA. Beaucoup fonctionnent comme des boîtes noires, prenant des décisions sans que l’on puisse réellement comprendre leur raisonnement. Cela pose problème dans des secteurs critiques comme la finance, la justice ou la santé, où une IA peut influencer des décisions impactant directement la vie des individus. Dans mon travail, j’insiste toujours sur la nécessité d’utiliser des modèles explicables et audités, en évitant de s’en remettre aveuglément aux algorithmes sans comprendre leur logique sous-jacente. Un autre enjeu majeur est le biais algorithmique. Une IA apprend à partir de données, et si ces données sont biaisées, les résultats le seront aussi. Cela peut entraîner des discriminations involontaires dans des domaines comme le recrutement ou l’accès au crédit. Pour limiter ce risque, il est essentiel de diversifier et nettoyer les jeux de données utilisés pour entraîner les modèles, mais aussi d’instaurer des contrôles humains qui permettent d’évaluer l’équité des décisions prises par l’IA. La protection des données est également un sujet central. Les modèles d’IA reposent sur d’énormes volumes d’informations, et leur utilisation pose la question du respect de la vie privée. Je suis convaincu qu’il faut privilégier des solutions qui garantissent aux utilisateurs le contrôle sur leurs données. C’est pourquoi, chez P2Enjoy, nous mettons en avant des technologies comme la blockchain pour assurer la traçabilité et la sécurité des informations, et nous favorisons les modèles d’IA qui respectent des principes de souveraineté des données. Enfin, il y a la question encore plus vaste de l’évolution du rôle de l’IA dans l’économie et la société. Si les intelligences artificielles deviennent de véritables acteurs autonomes, capables d’interagir économiquement et de prendre des décisions stratégiques, alors il faudra redéfinir les cadres légaux et éthiques qui encadrent leur usage et leur existence tout entière. Aborder ces défis demande un équilibre entre innovation et régulation, entre flexibilité et responsabilité. L’important, c’est d’anticiper ces problématiques dès aujourd’hui, plutôt que d’attendre qu’elles deviennent ingérables.

Quelles sont, selon vous, les opportunités et les défis futurs pour les experts en IA, notamment en ce qui concerne l’évolution de la technologie et de la réglementation ?

Les opportunités pour les experts en intelligence artificielle sont immenses, mais elles viennent avec leur lot de défis. L’IA évolue à une vitesse impressionnante, et ceux qui sauront maîtriser ses implications techniques, économiques et réglementaires auront un rôle central à jouer dans les années à venir. Sur le plan réglementaire, le défi majeur sera l’adaptation des cadres légaux à l’évolution rapide des technologies. L’AI Act en Europe est une première tentative de régulation, mais de nombreuses questions restent ouvertes, notamment sur la responsabilité des modèles d’IA, la protection des données et la transparence des algorithmes et nous avons déjà évoqué la propriété intellectuelle précédemment. Les experts en IA vont devoir composer avec des contraintes croissantes, ce qui nécessitera une véritable expertise en conformité et en gouvernance de l’IA autre que les connaissances techniques. Un autre enjeu crucial est l’acceptabilité sociale de l’IA. Pour que ces technologies soient pleinement adoptées, elles devront être perçues comme fiables, justes et compréhensibles. Cela impose aux experts de travailler sur des modèles explicables, audités et adaptés aux contextes dans lesquels ils sont utilisés. En 2025 l’IA ne jouit pas d’une très belle réputation chez le gran public alors qu’elle est appréciée par les professionnels qui savent s’en servir correctement. L’avenir des experts en IA est donc rempli d’opportunités, mais ceux qui réussiront seront ceux qui sauront anticiper les évolutions technologiques et réglementaires, comprendre les impacts sociétaux et développer des solutions qui allient performance et éthique.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent se lancer dans une carrière dans l’IA ?

La première étape est de maîtriser les fondamentaux. Il est essentiel d’avoir une bonne compréhension des modèles d’apprentissage automatique, des réseaux de neurones, du traitement du langage naturel et de la gestion des bases de données. Il existe aujourd’hui de nombreuses ressources accessibles, que ce soit à travers des cours en ligne, des bootcamps ou des formations spécialisées. Ensuite, je conseille de pratiquer autant que possible. L’IA est un domaine où l’expérimentation est essentielle. Travailler sur des projets concrets, participer à des compétitions comme celles organisées sur Kaggle, ou encore contribuer à des projets open source, permet de se confronter aux vrais défis de l’IA : qualité des données, optimisation des modèles et déploiement en production. Il est aussi indispensable de comprendre l’impact de l’IA au-delà de l’aspect purement technique. Ceux qui réussissent dans ce domaine ne sont pas seulement des experts en algorithmes, mais aussi des personnes capables de traduire des besoins métiers en solutions IA pertinentes. Une entreprise ne cherche pas juste à développer un modèle d’IA, elle veut résoudre un problème, optimiser un processus, améliorer un service. Savoir expliquer une approche IA à un décideur non technique est une compétence précieuse. Un autre point clé, c’est de rester à jour sur les évolutions technologiques et réglementaires. L’IA évolue extrêmement vite, et ce qui est une bonne pratique aujourd’hui peut devenir obsolète en quelques mois. Il est donc essentiel de suivre l’actualité, de lire des papiers de recherche, de tester de nouveaux modèles et de s’intéresser aux débats éthiques et législatifs en cours. En dernier point, évidemment, je ne peux que vous conseiller de vous abonner à mon profil et mes chaînes de réseaux pour rester au goût du jour 😀

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