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AI Expert | Samir DILMI (Chief Revenue Officer chez Dydu)

Dans le cadre de notre dossier « Expert I.A : La force des algorithmes pour résoudre les énigmes du futur. », Samir DILMI (Chief Revenue Officer chez Dydu) a accepté de faire un point sur l’année écoulée et sur les grands enjeux du secteur de l’IA.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis Chief Revenue Officer (CRO) chez Dydu, plateforme experte en IA conversationnelle.

Quelles sont les dernières avancés et innovations dans le domaine de l’IA qui ont retenu votre attention récemment ?

Bien sûr, étant acteur dans l’IA conversationnelle, nous avons été marqué par la capacité de l’IA générative à générer des connaissances ou des réponses de manière quasi instantanée, ce qui a vraiment simplifiée la vie des métiers en charge des bots. Cela nous a donc permis de simplifier les process de création. Personnellement, je suis également bluffé par les progrès en médecine. Les nouvelles solutions permettant de détecter un cancer ou d’identifier son évolution me fascinent.

Quels secteurs ont le plus bénéficié de l’intégration de l’IA ?

Aucun secteur n’est épargné par l’intégration de l’IA. Que l’ont soit une banque, une société de loisirs, un site e-commerce ou une entreprise de logistique, tous ont bénéficié d’avancées considérables grâce à l’IA. Ces derniers mois je constate que le tourisme et l’immobilier sont des secteurs qui évoluent vite sur le sujet. De manière globale, les métiers liés à la relation client ou salariés sont ceux qui peuvent observer le plus rapidement les bénéfices de solution de selfcare incluant l’IA.

Comment voyez-vous l’avenir de l’IA et son impact sur la société ?

Je pense que nous sommes qu’au début de l’exploitation de l’IA et que nous sommes loin de mesurer tout ce que cela peut nous apporter au quotidien. Il y a donc beaucoup de perspective encore. D’un point de vue sociétal, il faut s’adapter et réaliser que les usages vont évoluer notamment chez les plus jeunes qui vont grandir avec. Souvenez vous, au début des années 2000, tout le monde pensait qu’à cause d’internet les personnes travailleraient moins. Cela n’a pas été le cas, c’est peut être même l’inverse qui a eu lieu avec l’invasion du travail dans la sphère privée. Je pense que l’IA aura le bouleversement inverse et permettra de mieux balancer le temps passer sur certaines tâches et donc de gagner en qualité de vie, je l’espère. Je pense aussi que les usages vont êtres de plus en plus régulés afin de limités les deep fakes et d’essayer de maîtriser l’information.

Quel est votre avis sur l’impact qu’a et aura l’IA sur l’emploi en France ?

De nouveaux métiers vont voir le jour et certains métiers se verront transformés mais je vois plutôt l’IA comme une opportunité d’emploi qu’un risque. L’IA va permettre d’aller plus vite dans de la recherche d’information, et donc de pas perdre du temps sur des tâches chronophages.

Quels sont les principaux défis éthiques liés à l’IA et comment les abordez-vous dans votre travail ?

Le défi est de ne pas diffuser de fausses informations ou réponses à des clients avec un ton qui laisserait penser que la réponse est avérée. Il est important de souligner que l’IA générative, en particulier, n’a pas une fiabilité à 100%. Chez Dydu, nous faisons le choix de l’Hybride, les réponses « à risques » restent créées dans un arbre de décision afin d’avoir une réponse maîtrisée par la marque. Cependant, nous mettons en place des NLU ( en parallèle ) permettant d’améliorer le matching des réponses.

Quelles sont, selon vous, les opportunités et les défis futurs pour les experts en IA, notamment en ce qui concerne l’évolution de la et de la réglementation ?

Nous pouvons le constater, tout va très vite et tous les jours de nouvelles sociétés ou modèles voient le jour. Le défi est donc de faire des choix réfléchis et de bien prendre en compte l’expérience et les contraintes techniques et légales plutôt que de foncer tête baissée. La règlementation va devoir s’adapter et cadrer les usages également en gardant pour objectif la véracité des informations et le maintien du bien être des collaborateurs dans les entreprises.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent se lancer dans une carrière dans l’IA ?

C’est un monde passionnant qui nécessite une remise en question permanente. Il faut donc choisir cette carrière en connaissance de cause car derrière le côté fun se cache beaucoup d’heures de travail, d’adaptation et de remise en question. Il ne faut donc pas choisir ces métiers si l’on cherche « la sécurité ». Ce qui est à la mode à un instant T peut vite devenir obsolète.

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