Avec l’évolution constante de l’intelligence artificielle, les pays avancés investissent de plus en plus dans ce domaine. La France en particulier, a Mistral AI, une startup qui ferait d’elle un pionnier dans le secteur. Mais par rapport aux autres pays, dont la Chine, l’Allemagne et les États-Unis, la France a encore du retard à rattraper.
La pénurie de professionnels, ainsi que les clauses du RGPD impactent négativement la place de l’Europe, en particulier la France, dans le classement des pays qui investissent le plus dans l’IA.
L’UE vise néanmoins à intensifier ses efforts pour faire progresser l’intelligence artificielle. Pour ce faire, on commence petit à petit à renforcer nos infrastructures.
Par contre, les chercheurs en IA, dont Velina Lilyanova, annoncent que nous nous confrontons à un retard dans l’adoption de l’intelligence artificielle.
« Nous avons encore beaucoup de décisions à prendre pour pouvoir adopter l’IA dans la médecine et l’administration publique », a-t-elle ajouté.
L’Europe face aux défis de l’IA : barrières réglementaire, compétences et numérisation en question
D’après les déclarations de Lilyanova, l’Europe a rencontré des défis importants, l’empêchant l’adoption de l’IA dans chaque pays membre.
Il y a avant tout les barrières fixées par le RGPD, la pénurie de compétences en IA, ainsi que les faibles niveaux de numérisation des entreprises.
« Chaque pays membre de l’UE devrait faire face à ces défis et trouver une solution pour que nous puissions devenir un leader de l’intelligence artificielle », a-t-elle réitéré.
La meilleure stratégie à adopter serait alors de passer par une réforme des réglementations qui encadrent l’utilisation, le développement et l’adoption de l’IA.
À cela s’ajoute une remise à niveau des compétences numériques et l’amplification de la transformation digitale du côté des entreprises.
En tout cas, on espère une remontada, étant donné que la Commission européenne a déjà fixé un objectif de grande envergure qui devrait être atteint d’ici 6 ans.
Ainsi, près de 90 % des PME devraient d’ici 2030 atteindre un certain niveau de numérisation.
Pour les grandes entreprises, la Commission espère un adoption majeure de l’IA, de l’IoT, du cloud computing, ainsi que du big data.
Adoption de l’IA : quel pays domine la course ?
Malgré tous les défis auxquels se confrontent les pays Européens dans l’adoption de l’IA, on identifie des diversité au niveau des stratégies d’investissement entre chaque membre.
Certains se concentrent davantage sur la recherche et le développement, tandis que d’autres se focalisent sur les placements dans la numérisation.
L’Italie par exemple, investit énormément dans l’IA pour devenir le leader du secteur. Pour y arriver, elle ne cesse de recruter les meilleurs talents depuis 2022.
L’Espagne quant à elle, se place en deuxième position avec le NRRP ou le Plan National de Relance et de Résilience.
Dans ce cadre, le pays a placé un chiffre colossal dans le développement et de l’innovation en intelligence artificielle. Notamment les applications IA et les outils d’intelligence artificielle en espagnol.
En troisième place, on trouve le Danemark, un des pays qui capitalise sur sa robuste infrastructure de recherche et développement.
Ce pays mise également sur l’importante présence numérique au sein des petites et moyennes entreprises. Cela afin de renforcer sa stratégie nationale dans le domaine du numérique.
Cette démarche implique l’intégration de l’intelligence artificielle afin d’optimiser les services publics à travers des initiatives de réforme.
- Partager l'article :