Des ordinateurs qui répondent à nos questions, cela existe depuis des décennies. Mais aujourd’hui, les systèmes alimentés par intelligence artificielle sont de plus en plus performants. Mais ce que nous ne savons pas, c’est que bien avant l’arrivée de ChatGPT, un professeur du MIT, Joseph Weizenbaum a déjà créé un chatbot dénommé Eliza.
Cet ancêtre de ChatGPT a vu le jour vers les années 60 quand Weizenbaum a publié un article sur les capacités d’Eliza à engager une conversation avec un être humain. Mais à cette époque, Eliza était tout simplement destiné à agir à la manière d’un thérapeute. C’est-à-dire que ce chatbot avait pour objectif d’écouter les gens qui partagent leurs problèmes ou leurs pensées. Une version primitive, c’est donc ce qui définit le mieux le comportement d’Eliza. Et bien sûr, il se basait sur un choix de réponses quand un utilisateur tapait une requête dans la zone dédiée à cet effet.
La difficulté d’utilisation des ordinateurs parlants avant l’avènement de ChatGPT
Oui, il existe désormais des ordinateurs capables de parler et de donner des réponses pertinentes (ou presque) à chaque demande de l’utilisateur. Il existe même des systèmes ayant la capacité de générer des images, des vidéos et des jeux de plateforme 2D grâce à une simple description textuelle. Mais le problème avec ces machines, c’est la difficulté de leur réalisation.
Comme le cas d’Eliza, l’ancêtre de ChatGPT et de tout chatbot, les réponses fournies sont plus ou moins convaincantes. D’autres types de chatbots ont également vu le jour dans les années 70 quand les chercheurs du Xerox PARC ont créé un système grâce auquel on peut réserver nos billets d’avion. Sauf que celui-ci coûtait assez cher et la gestion était gourmande en ressources.
Jusqu’à aujourd’hui, on a eu droit à d’autres types de chatbots. Dont Alice, Parry, Dr Sbaitso, ou encore le fameux SmarterChild. Puis, il y a avait les assistants vocaux tels que Cortana (Windows), Alexa (Amazon), Siri (Apple) et Bixby (Samsung). « Quitte à dire qu’à l’avenir, on pourra peut-être avoir des ordinateurs capables à la fois de marcher, de parler et d’exécuter des tâches humaines », déclaraient les chercheurs d’autrefois.
Le rêve devenu réalité du créateur d’Eliza
D’Eliza à ChatGPT, en passant par Google Gemini, Bard et Midjourney, il y a eu des innovations majeures dans le domaine de l’IA générative. Aujourd’hui, les chatbot sont de plus en plus performants, fournissant des réponses plus pertinentes (malgré leurs défauts) et créant des contenus de plus en plus réalistes (cas des générateurs d’images). Mais dans tous les cas, des questions se posent quant à l’essor de robots alimentés par intelligence artificielle.
Quoi qu’il en soit, la réponse à la question de Joseph Weizenbaum est là ! Les ordinateurs d’aujourd’hui représentent le rêve qu’il a eu quand il a créé Eliza. Certes, la route est encore longue et il y aura davantage de découvertes. Mais une chose est sûre, l’avenir des ordinateurs repose sur les chatbots.
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