Création de vidéo, développement web, rédaction, codage, l’IA touche de plus en plus de secteurs. Et la banque d’investissement Goldman Sachs prévoit même que plus de 300 millions d’emplois vont disparaître à cause de l’intelligence artificielle.
Les machines et les IA génératives vont alors prendre la place des travailleurs humains. Mais le groupe d’investissement n’a pas indiqué quand cela va se passer.
Ce qui est sûr, c’est que cette technologie va supprimer plusieurs emplois et prendre le relai du travail humain.
Certaines entreprises affirment pouvoir réduire ses effectifs de 80 %
Cette prédiction de Goldman Sachs concerne particulièrement l’industrie du jeu vidéo qui intègre de plus en plus l’IA dans la génération d’images.
Molly Warner, employée chez Blizzard Entertainment, indique d’ailleurs que ses collègues font aujourd’hui face à la prolifération des IA génératives d’images.
Ils s’opposent cependant à l’utilisation de cette technologie. Mais les employeurs, de leur côté, veulent à tout prix réduire les coûts de développement.
Et l’IA est la solution idéale selon eux puisque que grâce à l’intelligence artificielle, ils peuvent facilement créer des images et écrire du code.
Le PDG d’une entreprise de jeux vidéo, souhaitant rester anonyme, affirme même qu’il est tout à fait possible de réduire une équipe de développement de 80 %.
Et oui, c’est peut-être avantageux pour les entreprises. Mais qu’en est-il des salariés qui vont perdre leur travail ?
Les faiblesses de l’IA commencent à se révéler
Il y a presque deux ans, OpenAI a lancé ChatGPT et aujourd’hui, les IA génératives et les chatbots inondent internet.
Côté génération d’images, on a Midjourney, FLUX, Mystic, DALL-E, Stable Diffusion et Adobe Firefly.
Du côté de la génération de vidéos par IA, il y a Kling, Runaway, Dream Machine, Pika, Sora et Make a Video de Meta.
Ces outils ont vite touché l’intérêt des utilisateurs et sont aujourd’hui devenus quasiment incontournables.
Sauf que même les chatbots IA les plus puissants et performants, dont ChatGPT, ont commencé à montrer leurs faiblesses.
Cela dit, il y a encore une chance que l’IA ne puisse pas remplacer les travailleurs humains.
Le mieux, à mon avis, c’est de mettre ses compétences à niveau, surtout avec cette pénurie qui touche particulièrement la France.
La solution est donc de créer une école d’intelligence artificielle, comme l’a fait Aivancity qui a récemment ouvert un centre dans la métropole niçoise.
Plus grande menace pour les femmes
Un autre rapport de Goldman Sachs prévoit que certains emplois sont plus touchés par l’intelligence artificielle.
Il s’agit notamment de la gestion de tâche et les métiers créatifs. Et toujours selon le rapport, ce sont plutôt des tâches attribuées aux femmes.
Pour Mark McNeilly, professeur à l’école Kenan-Flagler, comme il y a plus de femmes dans les emplois cognitifs, elles ont donc le plus à perdre.
Et si on regarde les choses de plus près, le constat est de plus en plus alarmant. En particulier pour le secteur de l’éducation et de la médecine.
Doctolib, par exemple, est en passe de recourir à l’intelligence artificielle dans le but de gérer les prises de rendez-vous ou encore de générer des comptes rendus à l’issue d’une consultation à distance.
Une opportunité si bien exploitée
Analyser l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi est plus complexe et nécessite un examen en profondeur.
Je dis cela parce que je pense qu’au lieu de remplacer les salariés, il est préférable de redéfinir certaines professions.
Pour affirmer ma théorie, je me suis basé sur l’étude qu’a menée Ernst & Young Global Limited qui stipule que l’intelligence artificielle peut aussi devenir un vecteur de progrès.
L’étude prévoit également une hausse de 11 % du PIB, cas de la Suisse, à condition d’exploiter pleinement et à bon escient son potentiel.
Quoi qu’il en soit, il y aura toujours des défis à relever, surtout en matière d’étique et de législation.
Heureusement que l’UE a adopté la première loi sur la régulation de l’IA dans tout l’ensemble du territoire européen.
Ce qui a permis aux autorités irlandaises de poursuivre Google en justice pour non-respect de la vie privées des utilisateurs de son modèle d’IA.
Et vous, pensez-vous qu’un jour, l’IA va prendre votre travail et faire de vous un chômeur ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?
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