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ID.me : une IA dysfonctionnelle prive d’allocations des chômeurs américains

ID.me dysfonctionnel

Le logiciel de reconnaissance biométrique ID.me aurait échoué dans l’identification de certains utilisateurs.

ID.me, un logiciel utilisé par une vingtaine d’états américains pour identifier les chômeurs ne fonctionnerait pas correctement. Plusieurs utilisateurs se sont vu refuser d’accès aux allocations ou mis sur liste d’attente sans raison.

Problèmes avec le logiciel de reconnaissance ID.me

ID.me est un système de reconnaissance biométrique utilisé par 22 États en Amérique pour les personnes au chômage. Il consiste à vérifier l’identité de ces personnes pour valider leur demande d’allocations, dans le but de limiter les fraudes. La crise sanitaire a fait augmenter le taux de chômage, mais également les demandes d’allocations frauduleuses.

Mais depuis quelques mois, les bénéficiaires se plaignent d’être victimes d’un dysfonctionnement du logiciel. En effet, plusieurs demandeurs affirment que ID.me n’arrivait pas à les identifier et leurs demandes ont été refusées. Par ailleurs, les plaignants disent avoir du mal à contacter le personnel d’assistance technique pour résoudre le problème. Selon eux, leurs réclamations et e-mails restent des semaines ou des mois sans réponse. Par conséquent, certaines personnes n’ont pas reçu leurs allocations chômage et d’autres se sont retrouvées sur une liste d’attente.

La réponse de l’entreprise

Face à ces déclarations, le PDG d’ID.me, Blake Hall reste de marbre. Selon lui, leur logiciel de reconnaissance faciale est à 99,9 % efficace. Si certaines applications dysfonctionnelles font souvent sujets de racisme, Hall affirme que cela n’a aucun rapport avec les problèmes d’identification sur ID.me. Avec leur algorithme de Face Match 1:1, le système compare le visage scanné par la caméra avec la photo d’identité du gouvernement. Autrement dit, la chance qu’il puisse y avoir d’erreurs est très faible, d’après ses dires. Une autre responsabilité dont il se dégage concerne le temps de réponse des e-mails. D’après lui, les conseillers ne mettent jamais plus de 30 minutes à répondre aux demandes.

En ce qui concerne les erreurs d’identification, il suggère que le souci vienne de l’utilisateur, en téléchargeant une image incomplète, par exemple. Enfin, Hall affirme qu’à leur connaissance, aucune personne éligible aux allocations ne s’est jamais vu refuser par le logiciel d’identification. Quant à l’augmentation du taux de chômage aux États-Unis, Blake Hall affirme que les demandes d’allocations frauduleuses durant la pandémie s’élevaient dans les 400 milliards de dollars.

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