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Les nouvelles règles européennes sur l’IA risquent-elles de freiner l’innovation chez Google ?

L’Union européenne tente de dompter l’, mais les géants de la tech ne l’entendent pas de cette oreille. et montent au créneau contre un nouveau code de bonnes pratiques, qualifié de « pas dans la mauvaise direction ».

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Un projet de règles volontaires a été dévoilé pour encadrer les modèles d’IA les plus avancés, comme (Google), () ou Llama (Meta), afin de garantir une utilisation éthique et transparente de ces technologies révolutionnaires. Mais pour Google et Meta, ce code est tout sauf une bonne idée. Kent Walker, responsable des affaires publiques de Google, n’y va pas par quatre chemins : ces règles seraient un frein à l’innovation en IA et à la compétitivité européenne.

Joel Kaplan, lobbyiste en chef de Meta, enfonce le clou. Il qualifie les exigences du code d’« impraticables et techniquement irréalisables ». Un coup de semonce qui met en lumière le fossé grandissant entre les régulateurs européens et les géants de la tech.

Des exigences trop lourdes pour les Big Tech ?

Le code de bonnes pratiques aborde des sujets sensibles. Parmi eux : la transparence des données utilisées pour entraîner les modèles d’IA ou la gestion des risques systémiques. Des règles qui, selon Google, vont « au-delà des exigences » de la loi européenne sur l’IA déjà en vigueur.

Kent Walker critique des obligations jugées redondantes ou trop contraignantes. Il évoque notamment les droits d’auteur et les tests de modèles tiers. Pour lui, ces règles risquent de brider l’innovation plutôt que de la stimuler. Meta, de son côté, refuse catégoriquement de signer le code en l’état. Cette position laisse planer le doute sur l’adhésion d’autres acteurs majeurs du secteur.

règle européenne IA

Un sommet de l’IA sous haute tension

Tout se jouera lors du prochain Sommet d’action sur l’IA à Paris. L’UE espère y montrer qu’elle reste un terreau fertile pour l’innovation technologique. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et Henna Virkkunen, responsable de la , devront convaincre les sceptiques.

Mais avec les critiques de plus en plus virulentes des Big Tech, le défi est de taille. D’autant que les entreprises américaines bénéficient du soutien de l’administration Trump. Elle accuse l’UE de créer des « tarifs douaniers » déguisés à travers sa réglementation.

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L’Europe à la croisée des chemins

Les travaux sur le code de bonnes pratiques doivent s’achever en avril. Une question cruciale se pose : l’UE parviendra-t-elle à concilier innovation et régulation sans faire fuir les géants de la tech ? Pour l’instant, Google et Meta campent sur leurs positions. Leur refus laisse planer le doute sur l’avenir de ce projet ambitieux. Cette bataille autour de l’IA ne fait que commencer. Ses enjeux dépassent largement les frontières européennes. Qui sortira gagnant de ce bras de fer ? Réponse dans les prochains mois…

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