Des modèles plus léger mais plus puissants, des IA génératives générant des images de plus en plus réalistes, les systèmes d’intelligence actuels ont vite transforme le monde dans lequel nous vivons Les deepfakes par exemples, pourrait compromettre l’intégrité des scrutins. Ou encore la propagation de fausses informations. Tôt ou tard, l’IA va dominer le monde. Et ChatGPT nous a donné sa réponse.
Aux États-Unis, les technologies d’IA sont plus accessibles qu’en France. Notamment en ce qui concerne l’Apple Intelligence et Meta IA.
Ce que je veux dire, c’est qu’on assiste aujourd’hui à la combinaison entre la réalité et la fiction. Or, ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
En Amérique, la prochaine présidentielle cristallise toutes les inquiétudes. On a récemment vu circuler une vidéo bidon de Joe Biden appelant à boycotter les urnes. De quoi donner des sueurs froides aux défenseurs de la démocratie !
Alors comment être sûr que ce qu’on voit ou entend est vrai ? C’est tout l’enjeu des années à venir.
Les menaces de deepfakes sur nos systèmes démocratiques
Face à ces défis, des organisations spécialisées dans la vérification de l’information ont pris les devants.
Elles utilisent désormais l’IA comme alliée pour décortiquer en temps réel les discours politiques et traquer les fake news.
Mais c’est apparemment une course contre-la-montre. Sur les réseaux sociaux, les deepfakes se propagent à la vitesse de l’éclair, souvent plus vite que les fact-checkers ne peuvent les démasquer.
Dans son ouvrage récent, le confondateur de DeepMind, Mustafa Suleyman tire la sonnette d’alarme.
Il nous met en garde contre les risques d’une technologie mal encadrée qui pourrait chambouler nos systèmes démocratiques.
Son appel à une régulation plus stricte fait écho aux préoccupations de nombreux experts, qui redoutent un impact global sur les élections si rien n’est fait.
Le grand public n’est pas en reste. Un récent sondage révèle que près d’un Américain sur deux craint que l’IA ne devienne une menace pour l’humanité.
Heureusement que tout le monde ne voit pas l’avenir en noir. Et un dirigeant du secteur tech, Sean Brehm, appelle à changer de perspective.
Selon lui, plutôt que de céder à la peur d’un scénario catastrophe digne de la science-fiction, il propose une vision où humains et IA travailleraient main dans la main.
Une perspective nuancée sur les craintes liées à l’IA selon Anahid Basiri
Un expert en données géospatiales de l’Université de Glasgow, Anahid Basiri, présente une perspective nuancée sur les craintes liées à l’IA.
Basiri compare ces inquiétudes à celles suscitées par l’arrivée d’Internet ou l’invention de l’automobile.
Selon lui, l’idée d’une IA surpassant l’homme et prenant le contrôle reste du domaine de la science-fiction.
Il préfère voir l’IA comme une innovation à double tranchant. Donc une technologie qui apporte le progrès dans des domaines comme la santé ou la communication. Mais aussi une source potentielle de dérives éthiques et de menaces pour la vie privée.
La réponse de ChatGPT sur quand l’IA va-t-elle dominer le monde ?
« L’intelligence artificielle et son potentiel à dominer le monde soulèvent de nombreuses questions. Cette notion, bien que populaire dans la science-fiction, mérite une analyse plus nuancée dans le contexte réel ».
« Actuellement, l’IA excelle dans des domaines spécifiques tels que l’analyse d’images ou le traitement du langage ».
« Mais elle reste limitée à ces tâches précises, ce que l’on appelle l’IA étroite ou faible. Elle est encore loin d’égaler la polyvalence de l’intelligence humaine ».
« Le concept de prise de contrôle par l’IA fait plutôt référence à une intelligence artificielle générale ou une superintelligence ».
« Ces systèmes hypothétiques pourraient théoriquement égaler ou dépasser les capacités intellectuelles humaines dans tous les domaines ».
« Toutefois, le développement d’une telle technologie reste très incertain. Les experts divergent quant à sa faisabilité et son horizon temporel. Certains l’envisagent dans quelques décennies, d’autres doutant de sa possibilité ».
« Si l’AGI voyait le jour, elle pourrait engendrer des progrès considérables dans divers secteurs comme la santé ou la technologie ».
« Son développement nécessiterait néanmoins une gestion prudente et réfléchie. Sans précautions adéquates, une AGI surpassant l’intelligence humaine et non alignée sur nos valeurs pourrait avoir des conséquences imprévisibles et potentiellement dangereuses ».
« Il est donc important d’aborder ce sujet avec prudence, en pesant à la fois les opportunités et les risques liés au développement de l’IA avancée ».
Voilà la réponse de ChatGPT quand je lui ai demandé quand est-ce que l’IA va dominer me monde. Et le chatbot d’OpenAI a continué son explication en impliquant le domaine militaire.
Un déséquilibre géopolitique suite à l’implication de l’IA militaire
Le développement de l’IA soulève plusieurs inquiétudes, bien que leur concrétisation reste incertaine.
À court terme, l’utilisation de l’IA dans le domaine militaire, notamment pour des armes autonomes, pourrait déstabiliser l’équilibre géopolitique mondial.
Sur le plan économique, l’automatisation croissante grâce à l’IA pourrait bouleverser le marché du travail.
De nombreux emplois risquent d’être remplacés par des systèmes intelligents, ce qui nécessiterait une adaptation rapide et profonde de nos structures économiques et sociales pour éviter des conséquences négatives majeures.
Concernant une potentielle IA générale, la problématique centrale est celle de l’alignement. Comment s’assurer que les objectifs d’une IA super-intelligente restent en harmonie avec les valeurs et les intérêts humains ?
Une IA mal alignée pourrait, même sans intention malveillante, causer des dommages considérables en poursuivant des objectifs incompatibles avec le bien-être humain.
L’hypothèse d’une AGI d’ici 20 à 50 ans
L’évolution de l’IA peut être envisagée selon différentes échelles temporelles. Dans un avenir proche (5 à 10 ans), on peut s’attendre à des avancées notables de l’IA dans des secteurs spécifiques comme la médecine, les systèmes de transport ou l’enseignement.
Pourtant, ces progrès concerneront principalement des IA spécialisées. L’idée d’une domination mondiale par l’IA reste donc très improbable à ce stade.
À moyen terme (20 à 50 ans), certains experts évoquent la possibilité d’une AGI, et non d’un monde dominé par l’IA. Cette perspective, bien qu’intrigante, demeure hypothétique et sujette à de nombreuses incertitudes.
Si elle venait à se concrétiser, elle soulèverait des questions éthiques et sécuritaires majeures qui nécessiteraient une attention particulière.
Pour le long terme (au-delà de 50 ans), il devient extrêmement complexe de faire des prédictions fiables sur l’évolution de l’IA.
Dans l’éventualité où une IA générale ou une superintelligence verrait le jour, sa gestion deviendrait un enjeu crucial pour prévenir d’éventuelles conséquences délétères.
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