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Pouvons-nous accéder à des jeux sur les nouvelles lunettes Meta AI ?

Les toutes dernières lunettes Meta Ray-Ban Display (présentées lors du Meta Connect 2025) soulèvent la question des usages ludiques. Conçues comme une extension du smartphone, ces lunettes visent à garder le porteur connecté sans sortir son mobile. En France, elles seront lancées début 2026 après une sortie américaine en septembre 2025. Face à ce nouvel outil, la question de son potentiel gaming se pose naturellement : peut-on jouer avec ?

Jeux sur les lunettes Meta AI : usages possibles et limites

Rien dans la communication officielle n’évoque de véritables jeux vidéo dédiés. Les usages cités sont orientés productivité. D’un point de vue technique, tout jeu compatible smartphone pourrait théoriquement être redirigé vers l’écran des lunettes. En effet, cet écran affiche n’importe quelle application en couleur. Par exemple, on pourrait diffuser le contenu d’une appli Android ou iOS (depuis le smartphone ou le cloud) via la connectivité requise (Bluetooth, Wi-Fi). Concrètement, des jeux très simples ou minimalistes : puzzle, stratégie 2D, quiz, ou toute interface textuelle / graphique basique. La faible surface et la résolution modeste découragent les jeux de type plateforme ou tir où le champ de vision est crucial.

De plus, l’interaction repose sur des gestes du bras (Meta Neural Band) ou la voix, ce qui n’est pas optimal pour des commandes de jeu rapides et précises. En pratique, les tests préliminaires signalent que la principale vocation reste l’usage quotidien. Pour l’instant, les détenteurs des lunettes Meta AI doivent donc continuer à accéder à leurs jeux de crash favoris, tels que Aviator online, directement depuis leurs smartphones ou tablettes. À terme, les développeurs devront concevoir des applications optimisées pour ce format afin d’exploiter pleinement les capacités du Neural Band et de l’affichage intégré.

Caractéristiques techniques des nouvelles lunettes Meta AI

Les Ray-Ban Display forment un matériel hybride entre un écran de montre et une lunette connectée. Elles pèsent environ 69 g, affichent en 600×600 pixels sur le verre droit (couleur, 90 Hz, 20°, 5 000 nits de luminosité) et promettent environ 6 h d’utilisation mixte (30 h avec l’étui). L’autonomie du bracelet Neural Band atteint 18 h. Côté hardware, on trouve un capteur photo 12 MP, un micro, et des mini-hauts-parleurs. Le contrôle se fait par gestes (pincements du pouce et de l’index) ou vocaux. En clair, l’interface affiche les applications en couleur comme le font un smartphone ou une montre, mais en mode discret et mains libres.

Son objectif premier est utilitaire : notifications, traduction en temps réel, capture photo/vidéo, navigation GPS, appels… Ce nouvel appareil associe un petit écran intégré dans le verre droit à un bracelet EMG Neural Band pour le piloter par gestes. Il se destine avant tout aux tâches du quotidien. Les détenteurs pourront consulter leurs messages et passer des appels vidéo, prendre des photos, mais aussi suivre un itinéraire via l’écran interne. L’assistant vocal Meta AI est intégré pour faciliter ces interactions. L’environnement Meta AI (basé sur le modèle LLaMA 4) est là pour répondre à la voix ou au geste, pas pour exécuter des logiciels lourds comme de grands jeux 3D.

Jeux vidéo, réalité virtuelle et réalité augmentée : quelle place pour ces lunettes ?

Pour le jeu pur, Meta propose déjà la gamme Quest VR (casques immersifs) et travaille à de futurs dispositifs AR complets. Les lunettes Ray-Ban Display ne sont pour l’instant ni un vrai casque VR ni un casque AR complet, mais plutôt des HUD (Head-Up Display) monoculaires intégrés dans le verre. Autrement dit, un seul œil voit un affichage déporté, tandis que l’autre voit le monde réel. Meta insiste sur cette complémentarité des plateformes. En pratique, cela signifie que les jeux les plus immersifs (jeux VR pleinement 3D, action rapide) restent l’apanage des casques VR (Meta Quest). 
Les lunettes Meta AI, elles, offrent plutôt un deuxième écran discret. On peut par exemple imaginer regarder des vidéos, suivre un streamer ou jouer à un jeu très simple affiché dans le coin de l’œil, mais dans un champ visuel assez réduit. Le bilan actuel : aucun constructeur ne présente les Ray-Ban Display comme une console de jeux. Leurs usages vantés sont avant tout utilitaires (navigation, photo, chat, traduction), comme le confirment les experts tech. Les jeux de réalité augmentée spatiale (par exemple où des éléments 3D interagissent avec le monde réel) restent pour l’instant plutôt futuristes et dépendent de lunettes AR plus évoluées (capables de projeter des contenus 3D dans l’espace).

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