Pourquoi 63% des RH n’ont pas confiance à l’IA pour ce qui concerne la sécurité des données de leur entreprise ? Les explications ci-dessous !
Alors que l’IA commence se faire de plus en plus de place dans les bureaux, une récente enquête menée par Traliant, fournisseur de solutions de formation en conformité, révèle que son adoption suscite une profonde inquiétude chez les professionnels RH. En effet, 63 % d’entre eux pensent que l’IA présenterait des risques concernant la sécurité des données et de la vie privée.
Dans la plupart des entreprises, l’absence de réglementation interne concernant l’usage de l’IA générative se fait ressentir, on se demande donc si cette technologie est parfaitement sécurisée pour éviter les vols de données sensibles en entreprise. Comment faire en sorte que l’IA soit déployée de manière sécurisée et responsable ? La réponse dans ce qui suit !
Pourquoi l’IA générative est défini comme un outil à double tranchant ?
Il faut se l’avouer, les innovations liées à l’IA sont bénéfiques à l’entreprises. Elles permettent de booster la productivité des équipes tout en leur aidant à gagner en efficacité. Les outils d’automatisation basés sur IA peuvent traiter d’énormes quantités de données en un temps record, ce qui est parfait pour aider les talents au sein des entreprises à s’accroître. Qui plus est, l’IA peut se transformer rapidement en outil dédié à la réussite organisation.
Mais il y a un hic ! Cette capacité de l’IA peut être à son désavantage. Elle peut compromettre la sécurité et la confidentialité des informations si elle n’est pas bien encadrée. Je crois donc que pour appréhender cette peur de l’IA au sein des RH, la mise en place de politiques solides dédiées à la sécurité des données est plus que nécessaire.
Pourquoi l’IA fait peur aux RH, notamment pour ce qui concerne la sécurité des données ?
L’enquête de Traliant révèle que beaucoup d’entreprises manquent de préparation pour l’adoption de l’IA au bureau. Près de 40% des entreprises interrogées admettent ne pas avoir de politique claire pour encadrer l’usage de l’IA. Certaines ignorent même si de telles politiques existent au sein de leur structure.
Cette incertitude expose les organisations à des risques non seulement en matière de sécurité, mais aussi de conformité juridique, car les législations en matière de protection des données deviennent de plus en plus strictes.
Outre les inquiétudes relatives à la confidentialité, 52% des professionnels des RH interrogés placent la conformité aux lois de protection des données comme l’une de leurs priorités. De plus, près d’un tiers des professionnels des RH n’ont pas communiqué de lignes directrices sur l’usage de l’IA dans leurs entreprises, ce qui peut engendrer une utilisation non conforme ou imprudente de l’IA par les employés.
Quelles sont les mesures nécessaires pour adopter l’IA au bureau en toute sécurité ?
Face aux préoccupations soulevées dans cette enquête, il est essentiel que les départements RH investissent dans une approche proactive pour encadrer l’usage de l’IA. Alors, pour accompagner votre entreprise dans l’adoption de l’IA, j’ai concocté cette liste non exhaustive pour commencer. Alors, pour débuter :
- Élaborer de politiques claires en mettant en place des directives qui régissent l’utilisation de l’IA. Il est conseillé de mettre l’accent particulier sur la confidentialité des données et la conformité aux lois en vigueur.
- Former les collaborateurs à une utilisation responsable de l’IA. Cela permet de minimiser les risques de mauvaise manipulation ou d’usage excessif de données sensibles.
- Effectuer une surveillance et évaluation continue de l’utilisation de l’IA et ajuster les politiques en fonction des nouvelles réglementations et des avancées technologiques.
Une adoption responsable de l’IA permet de protéger la vie privée et la sécurité des employés. Entre temps, cela permet aussi contribuer à établir une culture d’entreprise qui valorise l’éthique et la transparence. L’avenir de l’IA dans les RH dépendra donc de la capacité des organisations à combler le fossé de la formation et de la politique. Il faut s’assurer que l’innovation technologique se déploie au bénéfice de tous, sans compromettre la sécurité des données personnelles.
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