Avec l’essor de l’intelligence artificielle, certaines entreprises n’auront plus besoin de nombreux employés. D’autres travailleurs seront remplacés par des systèmes automatisés.
Cette transformation économique, bien que prometteuse pour la productivité, risque d’entraîner des licenciements massifs. Pour prévenir des crises économiques locales, la création d’un fonds de secours devient une solution à envisager.
Je me souviens bien des effets dramatiques que la mondialisation a eu sur l’emploi. La disparition d’emplois dans de nombreuses industries a laissé des travailleurs sans perspectives claires. La fermeture de 70 000 usines et la perte de 5 millions d’emplois industriels ont laissé des millions de travailleurs en difficulté. Les emplois retrouvés par ces travailleurs étaient généralement moins bien rémunérés et moins stables. Cette situation a plongé des communautés entières dans la stagnation économique.
Certains économistes pensaient que les travailleurs migraient vers des régions économiquement plus dynamiques. Cependant, beaucoup ont choisi de rester attachés à leur communauté, comme dans l’Oregon où l’industrie du bois a périclité. Lorsque les liens familiaux et communautaires sont profonds, il est difficile de tout quitter. À mon humble avis, cette immobilité ne fait qu’aggraver la pauvreté locale et alimenter des tensions sociales.
Un fonds de secours pour soutenir les travailleurs
Face aux risques de licenciements liés à l’IA, un fonds de secours apparaît comme une solution indispensable. Il ne s’agit pas simplement de verser des allocations chômage, mais d’offrir un soutien ciblé aux travailleurs et aux municipalités touchés par les disruptions technologiques. Le gouvernement devrait taxer les entreprises d’IA, en particulier celles qui développent des systèmes d’IA générale, dans le but d’alimenter ce fonds.
On pourrait activer ce fonds lorsque l’automatisation perturbe fortement une industrie. Les travailleurs et les villes concernées pourraient bénéficier de financements pour trouver de nouvelles voies de développement. Ce modèle s’inspire des mesures économiques adoptées pendant la crise du Covid, qui ont permis de maintenir un certain équilibre social.
La création de ce fonds permettrait de ralentir le déploiement aveugle de l’IA, en incitant les entreprises à évaluer l’impact de leurs innovations. De mon point de vue, avancer sans réflexion risque d’aggraver les problèmes de licenciements massifs. En prenant ces mesures dès maintenant, le Congrès pourrait éviter une crise économique et sociale liée à l’IA.
En somme, le Congrès doit agir rapidement pour mettre en place ce fonds de réserve. Taxer les entreprises d’IA et soutenir les travailleurs touchés aiderait à protéger les communautés vulnérables. En mettant l’accent sur le bien-être collectif plutôt que sur l’innovation à tout prix, nous pouvons garantir un avenir où technologie et prospérité coexistent.
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