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Stop Killer Robots, PauseAI… Qui sont vraiment les mouvements anti-IA ?

mouvement anti-IA

Les systèmes d’IA gagnent de plus en plus en performances et ils arrivent à presque tout faire. Mais derrière cette technologie se cachent des risques à ne pas négliger. Notamment la désinformation, la perte d’emploi, les deepfakes, et autres. Cela ne veut pas dire que l’IA n’a pas ses avantages. Elle en a, mais la question qui se pose, c’est de savoir si vous êtes pour ou contre l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Aujourd’hui, on va se concentrer davantage sur les risques de l’utilisation de l’IA. On parlera plus de ce qu’est le mouvement anti-IA.

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Les conséquences souvent sous-estimées de l’IA

Ce que l’on ne peut pas nier, c’est que l’IA peut aujourd’hui résoudre les problèmes complexes, guérir des maladies et créer des newsletters.

Quant aux risques, outre les deepfakes et la désinformation, on peut aussi utiliser l’IA pour escroquerie par hameçonnage ou pour créer du contenu explicite non connsensuel.

J’ai même parlé dans cet article comment ChatGPT peut aider n’importe qui à créer des armes biologiques.

Et là, je ne parle même pas des conséquences écologiques des centres de données dont le refroidissement nécessite une quantité inimaginable d’eau et d’électricité.

Réunis, ces éléments ne font qu’accroître le mouvement anti-IA qui ne cesse de se propager dans les bureaux comme dans les foyers.

Comment définir un mouvement anti-IA ?

Ce sentiment, pouvant également être défini comme un mouvement anti-IA, est une tendance qui regroupe ceux qui s’inquiètent des risques de l’IA et ceux qui sont motivés par la protection de leur propriété intellectuelle.

Le mouvement anti-IA regroupe alors les artistes, les auteurs, les écrivains, les scénaristes, les journaux et autres entités.

Notamment le Comité international de la Croix-Rouge, le secrétaire général des Nations Unies, ainsi qu’une association de plus de 70 ONG qui répond au nom de Stop Killer Robots.

Et c’est tout à fait logique de s’inquiéter puisque récemment, le fondateur de PauseAI, Joep Meindertsma, a souligné que l’IA va bientôt devenir superintelligente.

Il ne reste donc qu’à attendre qu’elle puisse se diffuser sur Internet et influencer les nations selon ses propres intérêts. Cela tout en concevant de nouvelles armes et en manipulant massivement les populations.

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Que proposent les mouvements anti-IA pour limiter les risques ?

Toujours d’après Meindertsma, il est essentiel que notre maîtrise de la sécurité en intelligence artificielle progresse plus vite que les capacités de ces technologies elles-mêmes. Cette hypothèse laisse entendre à l’instauration d’une régulation à l’échelle mondiale.

Il appelle d’ailleurs à l’adoption d’un traité international pour freiner cette course effrénée, le temps de comprendre comment garder la main.

« Même si nous parvenons à garder le contrôle, une question se pose. Dans quelle société voulons-nous vivre avec l’IA ? Qui bénéficiera réellement de ses avancées ? Qui décidera de son usage ? », interroge-t-il.

Sans réflexion collective dès maintenant, le pouvoir pourrait se concentrer entre les mains d’un seul PDG de la tech, avec des conséquences majeures pour l’avenir de l’humanité.

Pour Stop AI, un autre groupe anti-IA, in ne devrait pas se limiter à une pause. Ce qu’il faut, c’est d’interdire toutes recherches relatives au développement de l’IAG ou de l’intelligence artificielle générale.

Pour intelligence-artificielle.com, il n’est pas question de mettre l’IA de côté, mais de trouver comment l’utiliser à bon escient.

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