D’après Sam Altman, PDG d’OpenAI, l’avènement de l’intelligence artificielle a redéfini les compétences requises pour réussir dans l’IA. Ce qui veut dire que notre capacité à formuler des questions devient plus importante que l’accumulation de connaissances ou la maîtrise des sources d’information. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se former à l’IA. D’ailleurs, je vous ai préparé un petit guide sur les meilleurs cours en ligne gratuits pour maîtriser l’IA et la GenAI dans cet article.
Lors de son intervention dans le podcast ReThinking animé par Adam Grant, professeur à Wharton spécialisé en psychologie organisationnelle, Altman souligne que si certaines aptitudes intellectuelles restent valorisées, elles prendront une forme différente.
L’accent se déplacera donc vers l’art du questionnement plutôt que vers la recherche directe de réponses.
Pour Grant, il est plus important de poser des questions qui stimulent la réflexion et qui enrichissent la compréhension d’un sujet.
En gros, je suis d’avis avec Sam Altman et Adam Grant. Et je pense justement que ce qui fera notre atout, c’est notre capacité à établir des connexions et à identifier des tendances, et non à notre compétence à mémoriser une grande quantité d’informations.
L’art de poser des questions devient indispensable au métier de demain
Après les déclarations de Sam Altman dans le podcast, je vois les choses de deux manières. Et l’intelligence brute n’est pas la première compétence que l’on devrait avoir.
Sa réflexion, d’après moi, fait référence soit à l’art de questionner nos interlocuteurs, soit à notre aptitude à formuler des requêtes efficaces auprès des systèmes d’IA conversationnels comme ChatGPT.
One of the clearest signs of learning is rethinking your assumptions and revising your opinions.
— Adam Grant (@AdamMGrant) January 1, 2022
21 things I rethought in 2021: a thread… pic.twitter.com/ne7usTyTFn
En plus simple, Altman parlait de ce que l’on appelle l’Ingénierie des prompts. Vous pouvez toujours consulter ce guide pour en savoir plus sur le prompt engineering.
Et selon Matt Abrahams, spécialiste de la communication, la formulation de questions précises et directes auprès d’autres personnes témoigne d’une capacité d’empathie et renforce notre crédibilité.
Par ailleurs, Lydia Logan, responsable de l’éducation et du développement des compétences chez IBM, indiquait au mois de juin 2024 que les experts en ingénierie des prompts sont très recherchés sur le marché du travail, avec des rémunérations pouvant dépasser les 100 000 dollars annuels.
Il est donc question d’avoir des compétences relationnelles, mais aussi d’être curieux, agile mentalement, et surtout, avoir une capacité d’adaptabilité si on veut exercer et réussir dans le domaine de l’IA.
Adaptabilité et pensée critique : les compétences clés pour réussir dans le monde de l’IA
D’après une publication LinkedIn de l’année dernière, l’adaptabilité est devenue une qualité particulièrement prisée par les recruteurs.
Ces derniers cherchent davantage de collaborateurs capables d’évoluer face aux changements.
Et même Sam Altman affirme que bien que l’IA puisse à terme prendre en charge la majorité des tâches administratives en entreprise, elle ne se substituera pas complètement aux compétences intellectuelles humaines.
Il anticipe plutôt une complémentarité où les humains devront mettre à profit leurs compétences en pensée critique.
Cela afin d’enrichir les analyses, générer de nouvelles perspectives et proposer de nouvelles idées sans délaisser complètement l’IA.
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