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Votre visage dans des vidéos adultes ? Voici comment échapper aux deepfakes porn

Comment se protéger des deepfakes porn ?

Comme l’ s’est proliféré de manière exponentielle, les deepfakes IA commencent également à inonder internet. Ce qui veut dire que vous comme moi, nous sommes des cibles faciles du deepfake porn. Et même si vous n’avez jamais publié de photos nues, une seule image de votre visage suffit pour créer un contenu adulte.

Je ne sais pas si vous vous en rappelez, mais Taylor Swift a récemment été victime d’un deepfake porn.

Et c’est ce que nous voulons tous éviter. Mais il existe des moyens pour nous protéger de cette forme d’attaque.

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Comment être victime d’un deepfake porn pourrait être traumatisant…

Je n’ose même pas imaginer à quel point c’est bouleversant d’être pris dans les filets du deepfake porn.

Pour Me Goldberge, fondatrice du cabinet new-yorkais CA Goldberg Law spécialisé dans la défense des victimes de crimes sexuels et de cyberharcèlement, être victime d’un deepfake porn est une expérience particulièrement traumatisante.

Mais la situation est d’autant plus dévastatrice lorsque les victimes sont jeunes. Pourquoi ? Tout simplement car elles se sentent souvent démunies face à l’immensité et la complexité d’Internet.

Par ailleurs, la majorité des victimes des deepfakes porn ne savent pas comment réagir ni vers qui se tourner pour obtenir de l’aide.

Pourtant, nous pouvons bel et bien nous protéger contre cette forme d’intimidation et d’attaque personnelle.

C’est du moins c’est ce qu’a expliqué Goldberg dans une interview à l’occasion de la publication d’un podcast de CNN concernant les Terms of Service de l’IA.

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Quelles options a-t-on pour lutter contre l’exploitation des images explicites non consensuelles ?

Le « Terms of Service » ou conditions d’utilisations a pour objectif d’éclairer ce qui autorisé ou non sur l’utilisation de la d’intelligence artificielle.

De côté des victimes, la première réflexe à adopter, c’est de faire des captures d’écrans des images ou des vidéos deepfakes.

Sinon, il est tout à fait possible de demander la suppression du contenu. Mais il faudra remplir un formulaire sur , Snapchat et entre autres.

Il existe également d’autres organisations à but non lucratif qui soutiennent les victimes d’un deepfakes porn en leur proposant de supprimer l’ensemble du contenu.

Il s’agit notamment de Take it Down et de StopNCII.org ou Stop Non-Consensual Intimate Image Abuse.

Par contre, ces deux organisations ne travaillent pas forcément avec tous les sites et plateformes de contenu NSFW.

L’enjeu est de taille, un consensus politique contre les deepfakes porn est-il suffisant ?

La question des deepfakes porn et des images explicites non consensuelles a réussi à créer un consensus politique entre les partis.

Une audience au Capitole a d’ailleurs permis à des adolescents victimes et à leurs parents de témoigner des conséquences de la pornographie générée par intelligence artificielle.

Suite à ces témoignages, une initiative législative bipartisane a émergé. Le sénateur républicain Ted Cruz, soutenu par la sénatrice démocrate Amy Klobuchar, a proposé un projet de loi visant à criminaliser la diffusion de telles images.

Le texte prévoit également d’imposer aux plateformes de médias sociaux l’obligation de retirer rapidement ces contenus dès qu’une victime les signale.

Mais à l’heure actuelle, les victimes font encore face à une situation juridique complexe et fragmentée, avec des législations qui varient selon les États.

Dans certaines juridictions, il existe un vide juridique préoccupant. Aucune loi pénale ne protège cependant les adultes contre la création ou la diffusion de deepfakes porn.

Ce qui n’est pas le cas pour les mineurs puisque les images sexuelles générées par IA les concernant tombent généralement sous le coup des lois existantes sur l’exploitation sexuelle des enfants.

Cela dit, aucun d’entre nous n’est vraiment protégé contre les deepfakes porn. Aussi, nous ne pouvons pas faire grand-chose pour éviter le pire, du moins jusqu’à aujourd’hui.

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