Les agents IA, il y en a plusieurs qui permettent de draguer et de trouver l’amour, comme nous l’apprend Faniry dans cet article. Mais nous allons aujourd’hui nous concentrer davantage sur les nouvelles fonctionnalités IA bientôt disponibles pour applications de rencontre de Match Group, à savoir Tinder et Hinge.
Plusieurs options viendront avec ces nouvelles fonctions. Notamment le choix de la meilleure photo, les plus populaires apparemment.
Mais aussi un coaching pour les utilisateurs en difficulté, c’est-à-dire ceux qui ont du mal à engager et à maintenir une discussion.
L’IA peut-elle vraiment changer le comportement des utilisateurs sur les sites de rencontre ?
D’après le responsable de la confiance et de la sécurité chez March Group, Yoel Roth, ce projet de l’entreprise s’adresse généralement à nous, les hommes.
Il s’agirait en effet d’une stratégie visant à apporter un changement de comportement de notre part. Donc pour une expérience plus respectueuse et des rencontres plus sûres.
Les nouvelles fonctionnalités IA de Tinder et de Hinge devraient alors envoyer une notification en cas de message inapproprié.
Toujours d’après Roth, l’application passera ensuite par une demande de reconsidération du message avant de l’envoyer.
Pourtant, certains médias estiment que l’intégration de l’IA dans les applications de rencontre n’est pas pertinente puisque le domaine est déjà assez instable.
Mais selon Match Group, l’objectif est d’aider les nouveaux utilisateurs, les jeunes surtout, à adopter le comportement adéquat dans cet environnement encadré par une norme.

Un problème commun
Nombreuses sont les entreprises qui ont constaté ce problème. Et la solution qu’elles ont adoptée, c’est d’intégrer l’IA dans leurs applications et sites de rencontre.
Or, la meilleure stratégie serait de développer un outil de rencontre, ou une appli qui est plus compétitive.
Notamment des services qui pourraient faire sentir aux utilisateurs qu’ils sont leur place malgré leurs imperfections et leur vulnérabilité.
Si ces entreprises arrivent à mettre en place de tels systèmes, les utilisateurs, du moins ceux qui cherchent l’amour sur une application, seront plus tolérants les uns envers les autres.
Le témoignage d’Aleksandr Zhadan : quand l’IA mène à l’amour
Malgré toutes les critiques qui pèsent sur les applications de rencontre alimentées par IA, d’autres partisans affirment que le problème ne vient pas des utilisateurs.
Selon eux, qui sont d’ailleurs des adeptes de l’IA, l’intégration de cette technologie dans les applications de rencontre permet d’éviter la déception, la fatigue et l’épuisement des utilisateurs.
Comme le cas d’Aleksandr Zhadan qui a utilisé une IA, ChatGPT plus précisément, pour identifier les meilleurs profils qui lui correspondaient avant d’en trouver un qui est aujourd’hui devenue sa fiancée.
J’ai réinstallé Tinder en 2025 pour prouver que les IA c’étaient de la merde pour draguer par rapport à un mec qui connaît son karaté, verdict je suis ravi de vous dire de vous brancher ChatGPT les gars c’est l’avenir 🔥🔥 https://t.co/hXrYmTlqpw
— 𝗞𝗢𝗠𝗢𝗟𝗔 📝 (@KomolaRipOff) February 16, 2025
Le vrai problème relève de l’absence de réglementation
Pour le Dr Luke Brunning, professeur de l’Université de Leeds, parcours éthique appliquée, le problème ne réside pas sur l’intégration proprement dite de l’IA dans les sites et les applications de rencontre.
Le vrai problème est, selon lui, l’absence de réglementation autour de l’IA et des sites de rencontre. Il ajoute même qu’il n’y a presque pas de différence entre ces sites et les réseaux sociaux.
Pourtant, les régulateurs savent déjà que les réseaux sociaux ont un impact sur la santé mentale des utilisateurs.
S’ils étaient conscients de ce facteur, pourquoi n’ont-ils pas discuté des conséquences des sites de rencontre sur ceux qui essaient de trouver l’homme ou la femme parfaite ? Surtout dans le cas où les applications de rencontre ciblent particulièrement nos désirs romantiques et nos émotions les plus intimes.
Les autorités devraient, à mon avis, se pencher dessus et s’intéresser davantage sur les impacts néfastes de ces services sur notre mental.
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