La Chine annonce vouloir utiliser DeepSeek pour créer des avions de combat. Une révélation choc dans un monde où tensions géopolitiques et course à l’IA règnent en maître !
Est-ce que le gouvernement chinois a eu suffisamment de données pour développer un modèle d’IA destinée pour son armée ? C’est la première question que je me suis posée après que la Chine avoue qu’elle utilisera DeepSeek pour créer des avions de combat intelligents. Après les scandales liés à la fuite de données utilisateurs et son interdiction dans différents pays, DeepSeek semble avoir acquis une place d’honneur auprès de Pékin.
En effet, ce modèle d’IA va être utilisé pour la conception des futurs avions de combat chinois. Une avancée technologique qui n’est pas vue d’un bon œil à l’heure où la course à l’IA bat son plein. Explication !
DeepSeek de simple chatbot à une IA pour créer des avions de combat !
Nous avons tous assisté à l’essor de la popularité de DeepSeek par rapport à ses concurrents directs tels que ChatGPT ou encore Gemini au cours de ces derniers mois. Sauf qu’avec le temps, ce modèle d’IA chinois avait révélé des failles.
En effet, des pays comme l’Italie et la Corée du Sud accusent DeepSeek d’avoir volé et transféré des données utilisateurs illégalement. Sauf qu’après ces polémiques, le gouvernement vient d’annoncer que DeepSeek sera bientôt utilisé pour développer la flotte aéronautique militaire chinoise.
Selon Wang Yongqing, concepteur en chef de l’institut Shenyang Aircraft Design, DeepSeek permettrait de concevoir non seulement de nouveaux appareils mais aussi de résoudre des problèmes complexes en matière d’aviation.
L’IA permettrait entre autres d’automatiser les vérifications de routine et chronophages. Ainsi, les chercheurs pourront se concentrer sur des tâches plus importantes. Le même principe que les modèles d’IA dédiés au grand public à quelques différences près, ici on parle d’IA militaire !
Quels pourraient être les enjeux sécuritaires liés à l’intégration de l’IA dans l’armement ?
La Chine n’est pas le seul à vouloir mettre l’IA au profit de son armée. En effet, l’année dernière, Washington a déjà emboîté le pas à Pékin en développant des avions de combat intelligents. Cela est le cas du programme Vista, un F-16 contrôlé par IA.
Si pour certains, l’intégration de l’IA dans l’armement représente une avancée majeure, il est important de reconnaître que cela soulève des questions sur la sécurité mondiale. Certes, l’IA militaire peut offrir des solutions de pointes et précises.
Sauf qu’à ce niveau, ces systèmes restent vulnérables aux cyberattaques comme le reste de ces outils que nous utilisons au quotidien. Rien qu’un simple hack, et toute une opération militaire peut être capotée. Cela est d’autant plus dangereux surtout en cas de guerre.
De même, les systèmes d’IA sont sujets à des imprévus comme des résultats biaisés et des hallucinations. Jusqu’à aujourd’hui, les experts n’ont pas encore trouvés des solutions concrètes pour résoudre ces problèmes. Du coup, les adopter dans le milieu militaire peut augmenter les risques d’escalades et de conflits involontaires.
On ne peut pas dire si la Chine ou les États-Unis ont fait le bon choix en intégrant l’IA dans leur armement. Toutefois, une chose est sûre, la course à l’IA n’épargnera aucun secteur, même les secteurs les plus stratégiques comme l’armée…
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