DOGE vient de sortir la grosse artillerie avec son chatbot GSAï, une promesse d’Elon Musk pour mettre l’IA au service de l’État. Alors, est-ce que nous assistons à la fin des agents fédéraux ? Une situation qui nous offre déjà un avant-goût de ce qui va se passer dans un futur proche !
Il l’a promis, et il l’a fait ! Elon Musk a voulu révolutionner l’administration fédérale en y injectant l’intelligence artificielle, et il a tenu sa promesse. En effet, le département qu’il dirige, le Department of Government Efficiency ou DODGE, vient de déployer de manière officielle son chatbot, GSAï. Ce dernier vise entre autres à automatiser les tâches des agents fédéraux américains.
Pour cette première, près de 1 500 agents fédéraux vont l’utiliser et cela va s’étendre sur d’autres niveaux d’ici les mois à venir. Sauf que cette innovation suscite autant l’espoir que les inquiétudes. Explication !
Pourquoi DOGE vient de déployer massivement son chatbot, GSAï ?
Alors, pour faire plus simple, GSAï est une IA conversationnelle ou plus précisément un chatbot animé par l’intelligence artificielle. Son objectif c’est d’assister les agents fédéraux dans la rédaction des courriels, la création de points de presse, la synthèse de textes, l’analyse des contrats et même le codage informatique.
Contrairement à d’autres modèles classiques d’IA tels que ChatGPT ou Perplixity, GSAï a été conçu pour répondre aux exigences sécuritaires des données fédérales. Il est beaucoup plus poussé avers la confidentialité et la protection des données. Mais avec l’incident de Grok, le chatbot de xAI, sur la peine de mort, on se demande si GSAï ne connaîtra pas le même sort ?
Il faut aussi noter que le modèle s’adapte parfaitement aux besoins spécifiques des services fédéraux. Cela s’explique surtout grâce aux modèles qu’il utilise pour carburer, à savoir Claude Haiku 3.5, Claude Sonnet 3.5 v2 et le Llama 3.2 de Meta. Des modèles d’IA conversationnels qui ont déjà fait leur preuve !
Je me demande cependant, pourquoi les modèles d’OpenAI ne s’y figurent pas, alors qu’il a été le pionnier en matière d’IA conversationnel ? Choix stratégique ou lien avec la guéguerre entre Sam Altman et Elon Musk ? Nul ne le sait, mais chacun a déjà sa perception de la situation !
Restriction budgétaire, une stratégie de rationalisation des employés grâce à l’IA ?

Pour beaucoup d’observateurs, le déploiement drastique de GSAï entre dans un cadre de restriction budgétaire énorme. Au cours de ces dernières semaines, près de 1000 agents fédéraux ont été licenciés dont 90 spécialistes techniques. Du coup, afin de palier à cette décision, l’implémentation du chatbot d’IA de DOGE au sein des administrations semble être une évidence.
Qui dit licenciement, dit également économie. C’est certainement la raison pour laquelle après seulement un mois d’incubation, le chatbot d’IA vient d’être déployé auprès des 1 500 agents fédéraux.
Les responsables de ce département affirment que l’utilisation de cet outil va s’élargir auprès d’autres agences gouvernementales. Cela concerne notamment le Département du Trésor, le Département de la Santé et celui des Services Sociaux. Des départements qui auraient coûté à l’État américain plusieurs milliards de dollars au cours de ces dernières années.
Sommes-nous à l’aube du remplacement de l’humain par la machine ?
Devant une telle avancée, la question que beaucoup de personnes se posent c’est « l’adoption de GSAï, le chatbot de DOGE va conduire à des suppressions d’emplois à grande échelle » ? Si les agents fédéraux ne seront pas épargnés par une telle avancée technologique, qu’en est-il des autres ? Dès le début du lancement de l’IA, cette peur de se faire remplacer par la machine a été palpable. Et avec les avancées technologiques, elle est également grandissante.
Interrogé sur le sujet, un expert en IA avait révélé que le risque de se faire remplacer par l’IA est réel dans toutes les institutions. Si nous prenons le cas du GSAï, l’outil a démontré qu’il est efficace et supérieur dans l’accomplissement de différentes tâches comparé aux employés humains.
Ce qui nous pousse à croire que le gouvernement Trump va revoir l’effectif de ses agents fédéraux à la baisse dans les prochaines années. L’épée de Damoclès plane sur la tête des agents fédéraux, et cela malgré les promesses de DODGE. En effet, selon ce département, son chatbot ne va pas substituer les employés humains mais plutôt un outil pour améliorer leur condition de travail.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : GSAï va changer le service public. Si cette technologie avait touché spécialement les secteurs privés au cours de ces dernières années, il faut croire qu’elle va s’immiscer davantage dans la manière de gouverner. Les États-Unis ont donné l’exemple, et il est certain que d’autres pays vont le suivre de très près dans les prochains mois.
Je voudrais savoir votre avis si l’IA va remplacer les fonctionnaires ou est-ce que notre peur est juste infondée ? N’hésitez pas à mettre vos réponses dans les commentaires pour que nous puissions en débattre !
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