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La gélatine et le sel forment des matériaux autocicatrisants pour les robots

Robots autocicatrisants

Des chercheurs ont utilisé de la gélatine et du sel pour développer de nouveaux matériaux autocicatrisants pouvant servir aux robots mous.

Parfois, il n’est pas nécessaire de dépenser des sommes énormes pour faire une percée en termes de . C’est effectivement ce que les chercheurs de l’université de Cambridge ont prouvé avec leurs nouveaux matériaux autocicatrisants.

Les robots autocicatrisants, un projet coûteux… ou pas

Les scientifiques ne cessent de repousser les limites de ce qu’ils découvrent et développent. Ainsi, même ayant travaillé sur les robots autocicatrisants depuis des années, ils continuent de trouver de nouvelles approches plus gratifiantes.

C’est donc dans leur quête de solution plus rapide et moins coûteuse que des chercheurs de l’université de Cambridge ont développé ces nouveaux matériaux. Il s’agit en effet de matériaux autocicatrisants et biodégradables, fabriqués à base de gélatine bon marché et de sel et imprimés en 3D.

Cette recherche entre dans le cadre du projet SHERO (Self-HEaling soft RObotics), financé par le programme FET (Future and Emerging Technologies) de la Commission européenne. L’équipe a mis au point ces matériaux souples et autoréparables pour des mains et des bras robotiques. Néanmoins, ils peuvent également trouver d’autres applications dans la robotique douce.

De la gélatine et du sel au service de la robotique

Les chercheurs ont donc imprimé en 3D un matériau souple à base de gélatine biodégradable. En guise de conducteurs qui servent de capteurs, ils ont utilisé le chlorure de sodium. Pour faire simple, le sel se dissout dans l’hydrogel (gélatine) rempli d’eau et forme ainsi un canal uniforme pour la conduction ionique.

En ajoutant le sel, les chercheurs ont aussi découvert que les matériaux sont capables de s’étirer plus de trois fois par rapport à leur longueur initiale. Cela signifie qu’ils peuvent s’intégrer aux robots flexibles et étirables ou encore dans les peaux synthétiques. Les nouveaux matériaux peuvent détecter la température et l’humidité et peuvent également se réparer partiellement à la température ambiante. Ce n’est pas le cas des robots autocicatrisants existants qui doivent être chauffés pour guérir.

En d’autres termes, les matériaux sont capables de détecter lorsqu’ils sont endommagés, de s’autoguérir et de reprendre leur travail.

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