Qu’est-ce que la Malaisie à a voir dans cette guerre technologique opposant les États-Unis à la Chine ? Essayons de découvrir les dessous de cette histoire d’exportation des GPU de NVIDIA dans la course à l’IA dans ce qui suit !
Les États-Unis viennent de sortir les artilleries lourdes dans la guerre technologique qui l’oppose à la Chine. Afin d’assurer son hégémonie en matière d’intelligence artificielle, Washington a décidé de mêler la Malaisie dans sa bataille. Raison évoquée : sûreté nationale !
En effet, malgré les restrictions strictes concernant les exportations des GPU de NVIDIA vers la Chine, des entreprises chinoises ont pu mettre la main sur des GPU de NVDIA. La pression vient donc de doubler de la part de Washington afin que la Malaisie bloque l’export illégal des puces NVIDIA vers la Chine.
Mais est-ce que cette démarche sera suffisante pour limiter l’exportation des semi-conducteurs destinés à l’IA vers Pékin ? Essayons de comprendre les dessous de cette histoire dans cet article !
Pourquoi la Malaisie se trouve au cœur de cette guerre technologique entre les États-Unis et la Chine ?
Vous vous demandez sûrement pourquoi les États-Unis et la Chine se retrouvent dans une bataille technologique ? Parce que les deux pays veulent chacun devenir le maître incontesté de l’IA ! Donc, tous les coups ont été permis, notamment l’embargo sur l’exportation des puces IA américaines vers la Chine.
Comme c’est l’une des pièces maîtresses au développement d’une IA performante, cette restriction limiterait l’essor de l’IA chinoise. Sauf que, malgré les restrictions américaines, les entreprises chinoises arrivaient à s’en procurer.
Du coup, pour renforcer la surveillance sur ces exportations, Washington a mis la Malaisie au cœur de son combat. Le pays a créé une task force dédiée à la surveillance des exportations illicites des semi-conducteurs américains vers la Chine. Étant donné que le pays héberge un grand nombre de centres de données alimentées par les GPU de NVIDIA, une surveillance stricte de ces semi-conducteurs est donc nécessaire pour endiguer les trafics.
Est-ce que cette approche américaine sera suffisante pour réduire l’exportation illégale des GPU américains vers la Chine ?
Malgré cette pression américaine sur la Malaisie, on se demande si cette démarche sera suffisante pour empêcher les entreprises d’IA chinoise d’accéder aux GPU américains. Cette question est d’autant plus légitime avec le démantèlement au Singapour d’un réseau recéleur de GPU de NVIDIA à la société chinoise d’IA, DeepSeek.
Selon les sources officielles, cette transaction est estimée à 390 millions de dollars. Une somme considérable malgré les restrictions déjà établies depuis 2022. C’est dans ce contexte que l’administration Trump a décidé de mettre en place une stratégie beaucoup plus large. De quoi réduire l’accès à la Chine aux technologies de pointe américaine, notamment dans le domaine de l’IA !
Cependant, force est de constater que dans la foulée, Huawei a décidé de proposer des GPU qui pourrait concurrencer le ténor américain. On se demande donc, si l’entrée en jeu de ce nouvel acteur va redéfinir cette bataille technologique ? L’avenir nous le dira mais en attendant, les États-Unis continuent de resserrer l’étau avec la Chine, ce qui ne semble pas être au goût de Pékin…
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