Voici comment l’IA de ChatGPT est arrivé à piéger des cybercriminels, mettant OpenAI au-devant de la scène de la lutte contre la cybercriminalité à travers le monde.
OpenAI, l’entreprise à l’origine de ChatGPT, est à nouveau sous les feux des projecteurs ! Cette fois, il ne s’agit pas de prouesses technologiques, mais plutôt de la lutte contre la cybercriminalité. En 2024, l’entreprise affirme avoir bloqué plus de 20 campagnes malveillantes utilisant ses systèmes, notamment l’IA de ChatGPT. Mais comment ces cybercriminels s’y prennent-ils pour exploiter ChatGPT, et quelles sont les implications pour l’avenir de la sécurité en ligne ? Découvrez la suite dans ce qui suit !
IA de ChatGPT : jusqu’où les cybercriminels peuvent-ils aller ?
L’IA de ChatGPT est salué par tous pour avoir la capacité d’automatiser des tâches complexes, voire chronophages. Cependant, comme toutes les technologies puissantes, elle a rapidement attiré l’attention des cybercriminels. Ces derniers ont détournés ChatGPT pour concevoir des logiciels malveillants, des faux articles de blog ou encore des profils trompeurs sur les réseaux sociaux.
Certains l’ont même utilisé pour influencer des campagnes électorales à travers le monde. Cela est le cas de l’entreprise israélienne « Zéro Zéro » qui a tenté d’utiliser ChatGPT pour influencer les élections en Inde. De même, le réseau A2Z qui a essayé de truquer les élections dans des régions comme l’Azerbaïdjan ou le Parlement européen.
Bien que ces efforts aient été rapidement bloqués par OpenAI, la sophistication croissante des cybercriminels montre à quel point ces outils peuvent être détournés à des fins néfastes. Heureusement, l’IA de ChatGPT a fait un brillant travail face à ces cybercriminels mais jusqu’à quand ? Telle est la question que tous les utilisateurs de l’IA se posent…
Comment OpenAI a réussi à déjouer ces menaces ?
Afin de protéger ses utilisateurs et se protéger en même temps, OpenAI a mis en place des protocoles rigoureux pour détecter et bloquer les campagnes malveillantes. En 2024, plus de 20 réseaux trompeurs ont été neutralisés avant d’avoir un impact significatif. Ces efforts comprennent la suppression des accès à l’IA de ChatGPT pour les cybercriminels qui veulent mettre en place des campagnes de désinformation.
Parmi les exemples les plus concrets, il faut noter l’identification des campagnes de perturbation autour des élections en France, en Italie, en Allemagne, et même aux États-Unis au cours de ces derniers mois.
Bien que certaines publications malveillantes aient pu passer inaperçues, la majorité n’a reçu aucun engagement significatif en ligne, limitant ainsi leur portée. Les efforts de l’entreprise pour bloquer ces campagnes montrent non seulement leur vigilance, mais aussi l’efficacité de leurs systèmes de surveillance.
À l’ère où l’IA occupe de plus en plus de place dans notre quotidien, la lutte contre la cybercriminalité prend une autre forme. Si beaucoup jugent qu’OpenAI est une entreprise orwellienne, il faut comprendre qu’elle se trouve au cœur d’une bataille numérique des plus drastiques. Cela s’explique surtout par le fait qu’elle est l’un des pionniers et leaders dans l’innovation technologique.
Bien que l’entreprise ait réussi à contrecarrer de nombreuses cyberattaques cette année, l’équipe de Sam Altman devra doubler d’efforts pour les années à venir. Cela est d’autant plus vrai avec des cybercriminels qui deviennent de plus en plus créatifs. Est-ce qu’OpenAI va réussir à protéger ses avancées IA contre la cybercriminalité ? Nous le saurons certainement bientôt, quoiqu’il en soit, l’entreprise se donne déjà les moyens pour y arriver !
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