L’IA a permis de faire la découverte de 160 000 nouveaux virus « cachés » dans la nature. Qu’est-ce que cela signifie pour l’humanité ? Voici ce que vous devez savoir sur le sujet !
Savez-vous que récemment l’IA a permis de découvrir plus de 160 000 nouvelles espèces de virus à acide ribonucléique (ARN) éparpillés dans la nature ? Non seulement, cette découverte touchera le secteur de la santé et la biologie, mais aussi l’écosystème dans son ensemble. Quelle est l’IA à l’origine de cette découverte et qu’est-ce que cela signifie pour notre avenir ? Les réponses à ces questions ci-dessous !
LucaProt : l’IA à l’origine de la découverte de plus de 160 000 nouveaux virus
Pour ceux qui le demandent, LucaProt est l’IA à l’origine de la découverte de ces 160 000 nouveaux virus à ARN. Conçu par une équipe d’experts issus de l’Université de Sydney, de l’Université Sun Yat-sen en Chine et d’Alibaba Cloud Intelligence, cet outil arrive à surpasser largement les méthodes bio-informatiques classiques.
En effet, la particularité de LucaProt, c’est qu’il a la capacité d’examiner les séquences génétiques et les structures protéiques des virus en toute rapidité. Cette particularité a permis l’identification d’une espèce par seconde. Une véritable révolution dans le monde de la virologie…
Il faut noter que ces virus ont été découverts dans différents environnements allant de l’atmosphère aux sources chaudes en passant par les sources hydrothermales. Grâce à cela, les scientifiques pourront comprendre leur adaptation à des environnements extrêmes ainsi que leur grande diversité. De quoi ouvrir la voie vers la création de vaccins plus performants !
Quels sont les impacts de cette découverte pour l’humanité ?
La découverte de ces virus par l’IA touche de nombreux secteurs, que ce soit en médecine, en bio-informatique, et même dans le milieu agricole. En effet, en élargissant leur compréhension de la diversité virale, les scientifiques peuvent désormais mieux anticiper et les gérer les futures épidémies et pandémies.
Les outils basés sur l’IA, comme LucaProt, pourraient également servir à développer de nouveaux outils pour la génomique microbienne et l’épidémiologie. Ces outils permettront de traiter une quantité massive de données génétiques en un temps record afin de renforcer la sécurité sanitaire à échelle planétaire.
Au-delà de la santé humaine, la découverte de ces virus par l’IA aura également des impacts majeurs en agriculture. Il sera beaucoup plus facile d’identifier et de gérer les virus qui affectent les plantes et les animaux. En comprenant mieux la diversité virale, il devient possible de mieux protéger les cultures et les élevages, réduisant ainsi les pertes économiques liées aux épidémies virales dans le secteur agricole.
Cette avancée nous fait comprendre que les technologies basées sur l’IA occupent une place considérable dans la recherche scientifique. Ici, elle a permis d’accélérer la découverte de nouvelles espèces de virus, mais elle ouvre aussi de nouvelles perspectives sur l’évolution des virus et leur survie dans des environnements extrêmes. En découvrant ces nouveaux virus, l’IA contribuera à l’amélioration de la santé publique. De même, elle renforcera les défenses contre les futures crises sanitaires mondiales, comme celui que nous avons connu avec le Covid-19.
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